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Papillomavirus

1 femme sur 3 néglige le dépistage du cancer du col de l'utérus

L'Institut du cancer rappelle l'importance de la vaccination contre le papillomavirus. Mais également l'intérêt du dépistage. Pourtant, de nombreuses femmes continuent toujours de négliger l'examen de frottis.

 1 femme sur 3 néglige le dépistage du cancer du col de l\'utérus ESSEX/ISOIMAGES/SIPA

  • Publié le 19.04.2013 à 13h50
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Plus d'une femme sur 3 ne fait pas de frottis réguliers et moins du tiers des adolescentes françaises est correctement vacciné contre le papillomavirus humains (HPV), c'est-à-dire avec les trois doses nécessaires.  Face à ce constat inquiétant, l'Institut national du cancer (INca ) lancera en juin prochain une campagne radio et diffusera des documents d'information sur le dépistage et la prévention du cancer du col de l'utérus.  

L'INca rappelle que « la vaccination anti-HPV et le frottis cervico-utérin sont les deux leviers efficaces et complémentaires pour se protéger contre le cancer du col de l'utérus ». Ainsi, l'institut relaie les recommandations des autorités de santé (DGS, InVS) en rappelant l'intérêt d'une vaccination préventive contre certains HPV pour les jeunes filles dès 11 ans (et non plus à partir de 14 ans) ou en rattrapage jusqu'à l'âge de 19 ans révolus (contre 23 ans auparavant). Une position également adoptée par le Haut Comité de santé publique qui préconisait à son tour en janvier 2013 d'avancer l'âge de la vaccination.

Pourtant, « le vaccin ne protège pas contre tous les types d'HPV oncogènes et ne prévient donc pas totalement contre le risque de cancer » indique l'Insititut. L'INca souligne donc l'importance d'un dépistage régulier par frottis. Ce dépistage est recommandé tous les trois ans, pour les femmes de 25 à 65 ans, qu'elles soient vaccinées ou non.
Le frottis permet il est vrai de détecter des lésions précancéreuses et cancéreuses du col et ainsi de traiter plus précocement ce cancer, voire d'éviter son apparition.  Si près de 60% des femmes concernées réalisent des frottis régulièrement, de nombreuses femmes n'ont pas ou peu de suivi gynécologique et ne se font pas régulièrement dépister. « Des freins liés à l'âge (après 55 ans) ou à des facteurs socio-économiques et géographiques (faible densité en gynécologues) ont été identifiés », conclut l'INca.

 

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