Il vient d’obtenir l’autorisation de la Food and Drug Admistration (FDA) et suscite beaucoup d’intérêt de l’autre côté de l’atlantique. L’Osphena est indiqué dans le traitement des femmes ménopausées qui souffrent de dyspareunie, c’est-à-dire de fortes douleurs lors des rapports sexuels. Mais déjà la presse l’a surnommé le viagra féminin.
Qu’en est-il exactement ? En fait, ce médicament contient des œstrogènes. Il permet d’assouplir les tissus et d’augmenter les sécrétions. Il s’adresse donc à des femmes atteintes, notamment, de sécheresse vaginale au moment de la ménopause. L’Osphena rend donc les rapports moins douloureux et les femmes éprouvent moins d’appréhension. En ce sens, il peut agir de manière indirecte sur la libido. Mais il n’a aucun effet sur la composante psychologique du désir.
La comparaison avec le viagra n’a pas lieu d’être dès lors que la pilule bleue permet d’améliorer les fonctions érectiles. Son action agit sur une mécanique alors que la sexualité féminine obéit à des stimuli organiques et psychologiques.
En revanche, la prescription d’œstrogènes doit faire l’objet d’une surveillance médicale continue. Elle s’adresse à des femmes qui sont confrontées à des désordres hormonaux. Le traitement peut, en effet, engendrer des effets secondaires, comme la formation des caillots sanguins.