Aux côtés de son compagnon et de son bébé qui vient de naître, Amandine, la maman, affiche un sourire radieux. Ava, née mercredi dernier, n’est pas aussi célèbre que sa maman mais l’ordre des choses pourrait vite changer. Ce nouveau-né est la fille du premier bébé éprouvette français.
C’était le 24 février 1982. Ce jour là, naissait à l'hôpital Antoine Béclère de Clamart un enfant issu de la révolution de la fécondation in vitro. Une première en France et pour le Pr René Frdyman, obstétricien de renom. L’anglais Robert Edwards avait ouvert la voie en 1978 au monde entier en réalisant la première procréation médicalement assistée.
31 ans plus tard, le « père médical » d’Amandine a mis au monde la petite Ava. « C’est un beau symbole, confie la maman au Journal du dimanche (Jdd). René est mon parrain. Je voulais partager ce moment avec le médecin qui a aidé mes parents à m’avoir et qui a accouché ma mère ».
Durant toutes ses années, Amandine a fui la ferveur médiatique qui avait entouré sa naissance. Alors, si aujourd’hui, la jeune femme lève légèrement le voile sur le berceau de sa fille, c’est pour partager un message d’espoir. « L’exemple de mes parents et des millions de couples dans le monde qui ont eu recours à une Fiv montre qu’il faut garder confiance, explique-t-elle au Jdd. Mes parents ont eu des difficultés à m’avoir mais ma fille, elle, est venue très facilement ». Et de conclure, « les personnes nées par Fiv n’ont pas plus de problème d’infertilité que les autres. »
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