Au Zimbabwe, crier pendant son accouchement peut coûter très cher ! Un hôpital du pays facture en effet aux futurs parents 5 dollars pour chaque cri poussé par la femme lors de son accouchement. Et cette information n'est pas une blague ! Relayée dans un article du Wasgington Post paru il y a quelques jours, c'est le baromètre 2013 sur la corruption dans le monde publié récememnt par l'ONG Transparency International qui a révélé l'existence de cette nouvelle taxe.
Selon le quotidien, l'hôpital incriminé justifie cette mesure par les coûts engendrés par ces éclats de voix. Ces derniers déclencheraient d'après la direction de l'établissement de santé de « fausses alertes », qui coûtent de de l'argent à l'hôpital. Et l'ONG de retablir la vérité, l'argument avancé par l'hôpital serait bien évidemment des plus bidons et aurait pour unique but de racketter les futures mamans.
Pourtant, les choses auraient pu s'arrêter là, mais non ! Car le rapport précise que les femmes incapables de payer leur frais seraient retenues à l'hôpital et des intérêts viendraient en plus s'ajouter à la somme initiale due, cela jusqu'à que la femme ou sa famille rembourse l'intégralité de la dette. Au final, dans un pays où le revenu annuel moyen par personne est d'environ 150 dollars, une mère qui hurle une quinzaine de fois pendant l'accouchement pourrait s'alléger de la moitié de ses ressources annuelles après l'accouchement. De quoi leur faire passer l'envie d'avoir des enfants !
