C’est une étude qui risque de faire du bruit : des chercheurs américains ont découvert que leurs compatriotes souffrant d’obésité faisaient vraiment très peu d’exercice physique. Selon eux : les hommes feraient 3,6 heures de sport “vigoureux” par an et les femmes 1 heure. Les chercheurs entendent comme activités “vigoureuses” toutes celles qui brûlent des graisses comme le jogging ou la corde à sauter.
Afin d’arriver à ces résultats, ils ont analysé une étude gouvernementale de 2005-2006 menée sur des adultes de 20 à 74 ans. Parmi les différents paramètres mesurés, on comptait le poids, le régime et le sommeil de près de 2 600 adultes. Des accéléromètres étaient également utilisés pour suivre leur mouvement, permettant de savoir à quel point ils faisaient de l’exercice.
“Nous n’avions pas réalisé à quel point nous étions sédentaires
“Ils ne font qu’aller d’une chaise à l’autre,” analyse Edward Archer, l’auteur de l’étude et chercheur au Centre de recherche sur l’obésité et la nutrition de l’Université d’Alabama à Birmingham. “Nous n’avions pas réalisé à quel point nous étions sédentaires. Il y a des gens qui sont très actifs, mais ils sont très peu par rapport au nombre de gens qui sont inactifs”.
Comme l’indiquait en décembre dernier le Docteur Patrick Sérog à pourquoi-docteur.fr : "On n'a pas de meilleur médicament que l'exercice physique. Il faut tout faire pour encourager les gens à pratiquer une activité physique régulière d'au moins 150 minutes par semaine." L’obésité a de graves conséquences sur la vie des patients : elle provoque notamment de l’hypertension artérielle, des accidents vasculaires cérébraux, du diabète de type 2 et une aggravation de l’arthrose des genoux.
Selon CBS, qui relaye l’étude, au-delà des risques de diabète et de maladies cardiaques, “une chose aussi simple que la marche pourrait prévenir des cancers liés à l’obséité comme celui de l’oesophage, du pancréas, du colon, des seins (après la ménopause), de l’endomètre, des reins, de la thyroïde et de la vésicule biliaire”.