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Dernier bilan de l'ANSM

Les femmes délaissent les pilules de nouvelles générations

Le dernier point de l'ANSM confirme le net recul des ventes de pilulles 3ème et 4ème générations au profit des 1ère et 2ème générations et du stérilet au cuivre.   

Les femmes délaissent les pilules de nouvelles générations SERGE POUZET/SIPA

  • Publié le 26.06.2014 à 14h56
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L’affaire des pilules de nouvelles générations poursuit son onde de choc sur l’évolution de la contraception en France. Le 7e état des lieux de l’Agence nationale de sécurité du médicament a comparé les modes de consommation des contraceptifs oraux de janvier 2013 à décembre 2013 et de janvier 2014 à avril 2014 par rapport aux mêmes périodes de 2012.
La vente globale de contraceptifs (hors préservatifs) est restée stable (-0,5 %), celle des contraceptif oraux combinés (COC) baisse de 5,6 %. Et les femmes ont changé de pilule. Ainsi, les ventes de COC de 3ème et 4ème générations poursuivent leur chute (- 48 %) tandis que celles des 1ère et 2ème générations ont progressé de 32 %. Ces changements se manifestent dans toutes les tranches d’âge mais sont particulièrement prononcés chez les jeunes (15-19 ans) : -69 % pour les COC de nouvelles générations, +44 % pour les pilules de des 1ère et 2ème génération

Ainsi, tout cibles confondues, de janvier à avril 2014, ces dernières représentent 79 % des ventes de pilules contre 52 % durant la même période cde 2012.

Une progression de  26 % des autres contraceptfs
Autre changement notoire, le recours aux autres modes de contraception. En progressant de 26 %, les implants et les dispositifs intra-utérins (DIU) constituent aujourd’hui une réelle alternative à la pilule. Souvent délaissé par les femmes et parfois marginalisé par les médecins, le DIU au cuivre (sans progestatif) a vu ses ventes augmenter de 45 %. La hausse est supérieure à 60% chez les femmes âgées de 20-29 ans et de 46% chez les 30-39 ans ; elle est plus faible chez 40 à 49 ans (20 %).
« Ce nouveau point d’étape confirme que les femmes et les prescripteurs privilégient les contraceptifs qui présentent des risques thromboemboliques les plus faibles », conclut l’ANSM.

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