C’est un anniversaire en demi-teinte pour le mouvement des sages-femmes françaises. En grève depuis un an, elles restent mobilisées mais les négociations avec le gouvernement « sont au point mort », regrette Yannick Lartigue, représentant de la CFTC au sein d’un collectif regroupant syndicats et associations de sages-femmes, fer de lance du mouvement.
Premier échec : la demande d'être reconnues en premier recours lors d'un suivi de grossesse normal, qui ferait des sages-femmes le professionnel de référence pour le suivi gynécologique des femmes ne présentant pas de pathologies. Autre espoir déçu, le statut de praticien hospitalier, la principale revendication du Collectif des sages-femmes, ne leur a pas été accordé au terme des discussions entre les différentes parties. Ce statut est celui des médecins, des pharmaciens ou des dentistes.
Des résultats mitigés
Toutes les sages-femmes ne sont cependant pas aussi pessimistes. Même si Angèle Ratzmann, secrétaire fédérale de la CFDT santé-sociaux, avoue des résultats mitigés, elle énonce quand même quelques avancées obetnues par la mobilisation et les discussions avec les autorités, en particuleir au niveau des salaires.
Ecoutez Angèle Ratzmann, secrétaire fédérale de la CFDT santé-sociaux : « Le gain immédiat sera très inégal mais sera quand même de 46 à 245 euros par mois pour les sages-femmes en fonction de leur position dans la grille des salaires. »