L'hépatite A guérit en quelques semaines sans traitement (28 jours en moyenne après l’apparition des signes cliniques). On observe cependant des formes prolongées sur plusieurs semaines, mais il n'y a pas d'infection chronique (contrairement à l’hépatite B ou C).
L’hépatite A guérit spontanément et induit une immunité à vie (une deuxième infection est impossible, ce sera une autre hépatite). Il existe des cas exceptionnels d’hépatite A d’emblée très graves avec défaillance progressivement complète du foie.
Il n'existe pas de traitement antiviral spécifique de l'hépatite A et le malade guérit spontanément en 28 jours en moyenne.
En revanche, la guérison des symptômes consécutifs à l’infection peut être lente et prendre plusieurs semaines ou plusieurs mois.
Le traitement vise donc principalement à améliorer le confort de vie et à assurer un bon équilibre nutritionnel pour le malade (traitement symptomatique), par exemple à remplacer les pertes liquidiennes dues aux vomissements et à la diarrhée…
Le médecin donnera des conseils indispensables pour éviter d’aggraver les lésions du foie avant que survienne la guérison de l’hépatite A. Il est ainsi toujours conseillé aux malades de se reposer, d’éviter les aliments gras et surtout l'alcool (qui peut être mal toléré pendant quelques mois au cours de la phase de convalescence et provoquer des rechutes mineures). Il faut aussi avoir une alimentation équilibrée et respecter une bonne hydratation à la phase aiguë.
Il est aussi important que le malade ne prenne aucun médicament de sa propre initiative : beaucoup peuvent avoir un retentissement sur le foie et donc risquer d’aggraver ou de compromettre la guérison. De plus, certains médicaments sont normalement activés ou dégradés par le foie et l’hépatite risque de modifier leur efficacité ou leur toxicité.
La vaccination des proches peut être envisagée.
Une éviction du travail pour toute personne infectée par l'hépatite A et manipulant des denrées alimentaires est obligatoire pendant les 10 jours suivant le début de l'ictère (ou des signes cliniques). Le nourrisson et l’enfant sont gardés à domicile et ne doivent retourner en collectivité que 10 jours après l’apparition de l'ictère (ou des signes cliniques).