Une arthrose du genou va évoluer pendant de nombreuses années, parfois émaillée de poussées inflammatoires, avec retour à la situation antérieure si elle est bien traitée. Un certain nombre de mesures sont indispensables à prendre pour limiter la progression de la maladie. Elles sont personnalisées en fonction des pathologies associées et de la localisation de l’arthrose.
Il est donc important de suivre toutes les recommandations du médecin, non seulement en termes de prise de médicaments, mais aussi en termes d’économie articulaire et d’adaptation du chaussage pour protéger l’articulation des chocs à la marche, par exemple avec des semelles souples.
Il est généralement recommandé de perdre du poids en particulier si la personne est au-dessus du poids idéal. Pour cela, en plus du régime, il sera nécessaire de pratiquer une activité physique régulière et d’intensité modérée, mais toujours en dehors des poussées inflammatoires, par exemple de la marche à raison de 3 fois une heure par semaine. Il faut en général éviter de porter des charges lourdes et il est préférable d’adapter son environnement à son état de santé : par exemple s’aider de rampes dans la baignoire ou mettre les ustensiles à portée de mains dans la cuisine. Enfin, et surtout en cas de poussée douloureuse, il ne faut surtout pas hésiter à utiliser une ou deux cannes anglaises lors des poussées et, éventuellement, de porter des semelles orthopédiques.
Une surveillance radiologique est nécessaire, certainement pas sur une base annuelle, mais plutôt en cas de poussée inflammatoire ou de modification de ses douleurs. Elle permettra d’évaluer l’évolution de l’arthrose.
Lorsque l’arthrose du genou est installée les activités sportives ne sont pas formellement déconseillées, à condition que ce soit en dehors des poussées inflammatoires et dans de bonnes conditions. Le suivi de coureurs de fond arthrosiques a montré que la perte de cartilage, est assez peu aggravée par une activité sportive régulière, non traumatique et pratiquée dans de bonnes conditions de protection articulaire. A l’inverse, les sports les plus agressifs pour l’articulation malade sont ceux à l’origine de mouvements de cisaillements latéraux, de torsions ou d’accroupissements (football et certains sports d’équipe), en particulier sur des surfaces dures.
Après une poussée inflammatoire, la reprise de l’activité physique est donc conseillée, mais un peu à distance de la poussée. La rééducation avec un kinésithérapeute est souvent le premier temps de la reprise de l’activité physique. Elle permet, non seulement de faire prendre conscience au malade qu’il est possible de mobiliser son articulation arthrosique. Elle est essentielle, au genou, pour améliorer la stabilisation dynamique de l’articulation à travers un travail de renforcement musculo-tendineux. Sans cette stabilisation de l’articulation, la reprise d’une activité physique normale pourrait être plus difficile et, même, peu profitable.
C’est ainsi qu’en cas d’arthrose du genou, on peut continuer les activités sportives ne demandant pas d'efforts brusques comme la natation, le cyclisme, le jogging. Ce dernier sport nécessite toutefois d'être pratiqué sur sol meuble et avec des chaussures de bonne qualité (se rappeler que les semelles perdent leur capacité d'absorption après quelques centaines de kilomètres).
En dernier ressort cependant, il vaut mieux continuer à pratiquer le sport que l’on aime, avec quelques adaptations techniques, si cela garantit qu’il sera pratiqué régulièrement, plutôt que d’arrêter toute activité physique parce que l’on n’aime pas la natation ou le cyclisme.
Une arthrose du genou va évoluer pendant de nombreuses années, parfois émaillée de poussées inflammatoires, avec retour à la situation antérieure si elle est bien traitée. Un certain nombre de mesures sont indispensables à prendre pour limiter la progression de la maladie. Elles sont personnalisées en fonction des pathologies associées et de la localisation de l’arthrose.
Il est donc important de suivre toutes les recommandations du médecin, non seulement en termes de prise de médicaments, mais aussi en termes d’économie articulaire et d’adaptation du chaussage pour protéger l’articulation des chocs à la marche, par exemple avec des semelles souples.
Il est généralement recommandé de perdre du poids en particulier si la personne est au-dessus du poids idéal. Pour cela, en plus du régime, il sera nécessaire de pratiquer une activité physique régulière et d’intensité modérée, mais toujours en dehors des poussées inflammatoires, par exemple de la marche à raison de 3 fois une heure par semaine. Il faut en général éviter de porter des charges lourdes et il est préférable d’adapter son environnement à son état de santé : par exemple s’aider de rampes dans la baignoire ou mettre les ustensiles à portée de mains dans la cuisine. Enfin, et surtout en cas de poussée douloureuse, il ne faut surtout pas hésiter à utiliser une ou deux cannes anglaises lors des poussées et, éventuellement, de porter des semelles orthopédiques.
Une surveillance radiologique est nécessaire, certainement pas sur une base annuelle, mais plutôt en cas de poussée inflammatoire ou de modification de ses douleurs. Elle permettra d’évaluer l’évolution de l’arthrose.
Lorsque l’arthrose du genou est installée les activités sportives ne sont pas formellement déconseillées, à condition que ce soit en dehors des poussées inflammatoires et dans de bonnes conditions. Le suivi de coureurs de fond arthrosiques a montré que la perte de cartilage, est assez peu aggravée par une activité sportive régulière, non traumatique et pratiquée dans de bonnes conditions de protection articulaire. A l’inverse, les sports les plus agressifs pour l’articulation malade sont ceux à l’origine de mouvements de cisaillements latéraux, de torsions ou d’accroupissements (football et certains sports d’équipe), en particulier sur des surfaces dures.
Après une poussée inflammatoire, la reprise de l’activité physique est donc conseillée, mais un peu à distance de la poussée. La rééducation avec un kinésithérapeute est souvent le premier temps de la reprise de l’activité physique. Elle permet, non seulement de faire prendre conscience au malade qu’il est possible de mobiliser son articulation arthrosique. Elle est essentielle, au genou, pour améliorer la stabilisation dynamique de l’articulation à travers un travail de renforcement musculo-tendineux. Sans cette stabilisation de l’articulation, la reprise d’une activité physique normale pourrait être plus difficile et, même, peu profitable.
C’est ainsi qu’en cas d’arthrose du genou, on peut continuer les activités sportives ne demandant pas d'efforts brusques comme la natation, le cyclisme, le jogging. Ce dernier sport nécessite toutefois d'être pratiqué sur sol meuble et avec des chaussures de bonne qualité (se rappeler que les semelles perdent leur capacité d'absorption après quelques centaines de kilomètres).
En dernier ressort cependant, il vaut mieux continuer à pratiquer le sport que l’on aime, avec quelques adaptations techniques, si cela garantit qu’il sera pratiqué régulièrement, plutôt que d’arrêter toute activité physique parce que l’on n’aime pas la natation ou le cyclisme.