• Certaines tranches d'âge sont plus à risque de développer une pneumonie : les enfants et les personnes âgées.
• Les malades souffrant d'une maladie respiratoire chronique (asthme, BPCO), d'une grippe, d'un diabète, d'une insuffisance cardiaque, d'un cancer, d'une infection à VIH ou ceux qui reçoivent un traitement par corticoïdes ou immunosuppresseurs dans le cadre d’une greffe ou d’une maladie auto-immune chronique.
• Les personnes hospitalisées sont exposées au risque de contamination par les germes présents dans les services et peuvent développer une pneumonie nosocomiale.
• Le tabagisme représente le principal facteur de risque de pneumonie.
• Certaines mesures générales sont efficaces : l'arrêt du tabac, une bonne hygiène bucco-dentaire, la prise en charge d'éventuelles maladies respiratoires.
• La vaccination anti-grippale annuelle et le vaccin anti-pneumococcique tous les cinq ans sont recommandés après 65 ans et chez toutes les personnes à risque (asthme, BPCO, grippe, diabète, insuffisance cardiaque, cancer, infection à VIH, traitement par corticoïdes ou immunosuppresseurs dans le cadre d’une greffe ou d’une maladie auto-immune chronique) : une réduction de la fréquence des pneumonies et de la mortalité par infection respiratoire a pu être démontré avec cette stratégie vaccinale et dans cette population particulière.
• Contre la légionellose, nous ne disposons pas encore de vaccin, mais il est possible de limiter la prolifération des légionelles en évitant la stagnation de l’eau dans les canalisations (ouvrir régulièrement les robinets), en luttant contre l’entartrage des pommeaux de douche et les robinets (vinaigre ou anticalcaire), en chlorant suffisamment les piscines, les spas et les bains bouillonnants, en nettoyant et désinfectant régulièrement les climatisations…