Une myopie doit être évoquée en cas de difficultés pour voir de loin (vision peu nette ou franchement floue) alors que la vision de près est nette.
La myopie étant d’apparition progressive, le trouble de la vue fait rarement l’objet de plaintes de l’enfant ou de l’adolescent au début, mais cette difficulté visuelle pousse cependant la personne atteinte de myopie à se rapprocher constamment pour voir plus net : c’est l’un des signes les plus reconnaissables de la myopie débutante.
La myopie doit parfois être évoquée simplement devant des maux de tête à l’école et au travail ou en fin de journée, en particulier lorsqu’il faut faire une activité en regardant de loin (déchiffrer le tableau du fond de la classe, lire les panneaux de signalisation de loin lors de la conduite automobile…).
C’est l’examen ophtalmologique, ou optométrique, qui permettra de poser le diagnostic de la myopie, d’en préciser le type (myopie axile ou autre) et d’en évaluer l’intensité.
L’examen s’attachera, en particulier chez les myopes forts, à rechercher un glaucome et surtout des anomalies de la périphérie de la rétine pouvant être à risque de décollement de la rétine (« zones de dégénérescence palissadique »).
L’ophtalmologue fera ensuite une ordonnance de lunettes et/ou de lentilles de contact pour corriger spécifiquement ce trouble de la vue.
Les personnes myopes doivent absolument avoir un suivi ophtalmologique régulier pour réajuster leur correction optique si la vue change, mais aussi pour prévenir les complications de la myopie.
Dans les myopies fortes, l’ophtalmologiste réalisera systématiquement et à intervalles réguliers un examen de l’œil et il ajoutera un examen de la tension de l’œil et du fond d’œil pour s’assurer qu’il n’y a pas de premiers signes de décollement de la rétine.