Le principal traitement de la salpingite est le traitement antibiotique ou antibiothérapie. Les antibiotiques peuvent être donnés par voie intraveineuse, intramusculaire ou par la bouche.
Selon la gravité de la salpingite, une hospitalisation peut être nécessaire ainsi que la réalisation d'une cœlioscopie. Celle-ci réalisée sous anesthésie générale et permettra un lavage de la cavité pelvienne, le drainage du pus contenu dans la trompe et, dans un second temps, « à froid », le traitement d'éventuelles lésions des trompes.
A cela s'ajoute le traitement de la fièvre et de la douleur comme le paracétamol et du repos avec un arrêt de travail.
Jusqu'à la fin du suivi, la patiente devra impérativement se protéger à l'aide de préservatifs pour tout rapport sexuel afin de ne pas contaminer son ou ses partenaires.
La surveillance après l'instauration du traitement est d'abord clinique : les douleurs et la fièvre doivent disparaître au bout de 2-3 jours de traitement efficace. Des analyses de sang sont également réalisées pour vérifier que les marqueurs de l'inflammation diminuent. Parfois de nouveaux prélèvements locaux peuvent être faits pour s'assurer que la bactérie n'est plus présente.
Une cœlioscopie peut être réalisée à distance du traitement afin de faire le bilan des lésions et leur réparation éventuelle, notamment si des douleurs persistent ou si la femme a un désir de grossesse. Si la réparation n’est pas possible, le retrait chirurgical de la trompe irrémédiablement endommagée peut être envisagé (« salpingectomie »).
Si la salpingite est liée à une maladie sexuellement transmissible, le partenaire doit systématiquement être traité par antibiotiques même s'il ne présente pas de symptômes. Il s'agit donc des cas où la bactérie responsable est Chlamydiae trachomatis, Neisseria gonorrhoeae (« gonocoque »), ou un mycoplasme.
Les rapports sexuels doivent impérativement être protégés jusqu'à la fin du traitement.