Comment se protéger du virus ?
Se laver les mains est important car elles sont le lien direct entre les surfaces et notre visage (poignées de porte, rampes d'escalier, Caddie…). En moyenne, une personne se touche le visage environ 250 fois par jour, c'est ainsi qu'elle porte le virus à sa bouche, son nez, sa gorge...
Face à l’infection, l’essentiel pour se protéger est donc de se laver les mains plusieurs fois par jour (avec du savon pendant au moins 30 secondes) et de respecter les gestes-barrière au coronavirus :
• Se distancier d’au moins un mètre de chaque autre personne autour de soi (plus en cas d’activité sportive)
• Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir jetable, que l’on jette dans une poubelle
• Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades
• Utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter
• Eviter les rassemblements, en particulier dans les milieux clos, surtout les endroits où les gens ne portent pas de masque (bars, restaurants...), limiter les déplacements et les contacts (pas plus d’un contact extérieur par jour).
Des chercheurs de l'université de Leeds (Royaume-Uni) dont l'étude devait être présentée au Congrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses, à Paris, affirment que se sécher les mains avec du papier serait efficace pour enlever les germes encore présents sur les mains après le lavage, plus efficace que d'utiliser l'air chaud pulsé d'un sèche-main, et cela marcherait pour le coronavirus.
Peut-on se contaminer via les aliments ?
Les aliments crus ou peu cuits ne présentent pas de risques particuliers de transmission d’infection dès lors que les bonnes règles d’hygiène habituelles sont respectées lors de la manipulation et de la préparation des denrées alimentaires.
« À ce jour, aucun élément ne laisse penser que la consommation d’aliment contaminé puisse conduire à une infection par voie digestive ; la possibilité d’infection des voies respiratoires lors de la mastication ne peut être cependant totalement exclue », indique l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).
Les personnes infectées pourraient transmettre le virus lorsqu’elles préparent ou manipulent des aliments : soit lorsqu’elles n’ont pas de gants ou des mains insuffisamment nettoyées, soit en projetant des gouttelettes, en toussant ou en éternuant.
Les experts recommandent aux malades de ne pas cuisiner ou toucher des aliments destinés aux autres.
En cette période d’épidémie, l’Anses rappelle qu’il est primordial de se laver scrupuleusement les mains avant de cuisiner. Si vous toussez, éternuez ou vous touchez le visage, vous devez recommencer.
En plus des mesures d’hygiène, l’Anses estime qu’une cuisson des aliments permettrait de les débarrasser du virus : 4 minutes à 63°C sont jugées efficaces.
En revanche, d’après les données actuelles, la congélation ou la réfrigération ne permettraient pas d’inactiver le virus.
Peut-on se contaminer lors des courses ?
La contamination se fait principalement lors de contacts entre humains, notamment à cause des gouttelettes expulsées, mais plusieurs études se sont intéressées à la durée de vie du virus sur des objets.
L’Organisation mondiale de la santé précise : « Plusieurs études indiquent ainsi que les coronavirus survivent sur des surfaces pour une durée allant de quelques heures à plusieurs jours. Une durée qui varie selon les différentes conditions comme le type de surface, la température, l’humidité de l’environnement ».
En cas de suspicion de contamination d’une surface, elle recommande de désinfecter les surfaces avec un produit adapté.
Le nettoyage a été démontré comme efficace par une équipe de recherche de Singapour qui avait étudié la survie du virus dans des chambres d’hôpitaux. Les chercheurs avaient conclu que des traces de Covid-19 peuvent rester dans les pièces sur les fenêtres, le lit ou encore sur une chaise jusqu’au nettoyage. Il en avait été de même à bord des cabines du paquebot « Diamond Princess ».
Selon les dernières conclusions du CDC américain, présentées le 5 avril, les risques de transmission du virus par une surface sont bien plus faibles que ce que l’on pourrait croire. “Nos récentes études montrent que le risque d'infection par le SARS-CoV-2 par contact avec une surface contaminée est faible et généralement inférieur à 1 sur 10 000”, écrit l’agence.
Faut-il se protéger le visage avec un masque ou un foulard ?
On peut se contaminer essentiellement par les postillons et par les aérosol dégagés lors de la respiration, essentiellement dans les milieux clos où on ne porte pas de masque pendant longtemps et ou on parle fort ou on chante (bars, restaurants, salles de sport, salles de spectacles, chorales...).
Il n’existe aucune étude ce jour validant l’efficacité des foulards ou écharpes en tant que « masques » pour se protéger du coronavirus, mais ils peuvent être utiles pour protéger les autres de ses propres postillons.
Les masques en tissus peuvent être utiles lorsque la personne qui les porte est malade : cela peut diminuer la probabilité de transmettre le coronavirus via des postillons sur les personnes qu’elle rencontre et de les disséminer sur les surfaces aux alentours. S'il y a une triple épaisseur, ces masque vous protègent aussi des autres, en particulier dans les milieux clos
Ces masques restent moins efficaces que les masques chirurgicaux ou FFP2, mais qui sont difficiles à porter. Il n’est pas prouvé que ces masques chirurgicaux ou FFP2 soient efficaces au quotidien pour se protéger.
Il a été observé que les masques en tissu donnent à ceux qui les portent un faux sentiment de sécurité, les études montrent que les porteurs de masques se touchent bien plus souvent le visage, et risquent plus de se contaminer.
Les mesures barrières et de distanciation sociale sont donc les mesures les plus efficaces pour se protéger du COVID-19.
Quels types de masques sont disponibles ?
Le masque anti-projections, de type chirurgical, est destiné à éviter la projection de sécrétions des voies aériennes supérieures, ou de salive, pouvant contenir des agents infectieux transmissibles lors de l’expiration de celui qui le porte (en général un chirurgien). Dans le meilleur des mondes, chaque personne contagieuse devrait pouvoir en porter un dès ses premiers symptômes, pour prévenir la contamination de son entourage et de son environnement. Porter ce type de masque ne vous protège donc pas contre les virus des autres et il faut donc respecter les distances de sécurité.
Le masque de protection respiratoire individuelle (de type FFP2, ou N95 aux Etats-Unis) est un masque filtrant composé d’une pièce faciale (demi-masque ou masque complet) et d’un dispositif de filtration. Il est préconisé pour le personnel de soins lors des phases de transmission interhumaine et pandémique et a pour but de protéger le porteur contre les risques d’inhalation d’agents infectieux transmissibles par voie aérienne. Il le protège a fortiori aussi le malade contre le risque de transmission par gouttelettes à partir du personnel soignant.
Le masque fait maison : Dans un avis publié le 14 mars, la Société française d’hygiène hospitalière indiquait qu’il “faut éviter d’utiliser d’autres types d’écrans à la place des masques chirurgicaux (masques en tissu, masques en papier, chiffons noués derrière la tête) du fait de données scientifiques concernant leur efficacité (étanchéité) très rares”. Leur principal intérêt est quand même d’éviter de postillonner sur les autres et cela semble mieux que rien. Mais il ne faut surtout pas que les gens se sentent invincibles sous prétexte qu’ils portent un masque en tissu et en oublient alors de rester à distance de leurs proches.
Comment porter un masque chirurgical ?
Pour être efficace, le masque doit être correctement utilisé : il doit être porté sur une peau nue, sans cheveux, ni barbe et bien recouvrir le nez et la bouche. Afin d'éviter tout risque de contamination, il est nécessaire de se laver les mains avant et après toute manipulation du masque.
Placez le masque sur le visage, le bord rigide vers le haut et attachez-le. Pincez la barrette nasale avec les deux mains pour l’ajuster au niveau du nez (et éventuellement passez-le sous le rebord inférieur des lunettes) et abaissez le bas du masque sur le menton. Une fois ajusté, ne plus toucher le masque avec les mains, insiste l’Institut national de recherche (INRS) sur son site.
Sa face ne doit jamais être touchée : il vous faudra le saisir par les élastiques. Une fois installé sur le visage, n’y touchez plus. Un masque chirurgical a une durée de vie de quatre heures. Après quoi, il ne protège plus de rien. Mouillé, il est également inutile. Après utilisation, jetez-le si possible dans une poubelle équipée d’un couvercle et munie d’un sac plastique.
Enfin, porter un masque ne dispense nullement des mesures barrières actuellement en vigueur telles que la distanciation physique et le lavage régulier des mains.
Comment éviter la buée sur les lunettes avec un masque ?
Le port du masque dans l'espace publique est un problème pour les personnes qui ont des lunettes. le masque oriente la plupart de l'air expiré vers le haut, là où il entre en contact avec les verres. La buée se produit lorsque la vapeur d'eau chaude contenue dans l'air expiré se condense sur la surface plus froide des verres et forme de fines gouttes. Avec les masques chirurgicaux, il est possible d'ajuster au mieux la petite barette du haut pour éviter que l'air expiré aille sur les verres de lunettes, mais sinon, d'autres méthodes efficaces sont possibles.
Juste avant de mettre son masque, il est recommandé de laver ses lunettes avec de l'eau savonneuse (savon ou détergent), puis d'enlever l'excédent avant de les laisser sécher à l'air libre ou d'essuyer délicatement les verres à l'aide d'un mouchoir.
Si cette technique a fait ses preuves contre la buée, c'est parce que l'eau savonneuse laisse derrière elle une fine pellicule qui étale les molécules d'eau de manière uniforme sur les verres.
Cette méthode est ainsi fréquemment utilisée par les plongeurs pour empêcher la formation de buée sur le verre de leur masque de plongée.
Faut-il aérer les pièces fermées
Plusieurs études ont montré que les aérosols dégagés par la respiration peuvent contenir des virus infectants.
Faut-il se vacciner ?
Habituellement, il fallait une dizaine d’année pour développer un vaccin mais le développement de ces vaccins d'un nouveau genre aura pris moins d’un an grâce à une incroyable collaboration internationale. Le séquençage du génome du SARS-CoV-2 qui a conduit au développement de la séquence d'ARN viral spécifique, nécessaire à la conception du vaccin (codant pour la protéine S), a été déterminée et largement diffusée par le Chinese Center for Disease Control and Prevention en janvier 2020.
Le mérite de ce développement accéléré revient ensuite aux scientifiques qui ont largement partagé les données (en temps réel) et qui ont développé les méthodes nécessaires à la création du vaccin, ainsi qu’aux médecins expérimentateurs qui ont effectué un travail de grande qualité dans le cadre d'une catastrophe sanitaire, aux milliers de participants qui se sont portés volontaires pour prendre part à l'essai et enfin, aux gouvernements qui ont contribué à créer des normes de qualité et les conditions d’accès au marché pour le vaccin.
Alors que les principales agences de santé avaient demandé une efficacité d’au moins 50% pour valider un vaccin, plusieurs d’entre eux dépassent allègrement les 70%, voire 90%, d’efficacité avec 2 doses. Mais là encore, c’est une rupture technologique qui a fait la différence et ce sont les vaccins à ARN qui prennent nettement le lead. Si les vaccins à vecteur viral, anciens et éprouvés, peinent à démontrer une très forte efficacité (mais qui est néanmoins suffisante) et leur développement se heurte à des anomalies de protocole (AstraZeneca). Un vaccin adjuvanté à protéine recombinante recommence sa phase 3 pour des erreurs de concentration (Sanofi-GSK). Deux vaccins à ARN (Pfizer et Moderna) délivrent des réponses au-delà de 95% (avec 2 doses) qui semblent homogènes dans toutes les catégories de populations testées, avec une publication dans le New England Journal of Medicine à la fois rassurante et impressionnante. La seule contre-indication pour le moment serait l'allergie très forte.
Pour autant, ces vaccins ne dispenseront pas de porter un masque dans un premier temps car on ne sait pas s'il empêcheront le portage du virus vivant dans le nez des personnes vaccinée. D'autre part, il ne sera pas possible d'empêcher la circulation du virus tant que la grande majorité de la population mondiale ne sera pas vaccinée.
Faut-il porter des gants ?
Les gants peuvent être rapidement contaminés par le coronavirus après avoir été souillés en touchant des objets contaminés par des gouttelettes contenant des virus (les gouttelettes sont les sécrétions respiratoires qu’on émet quand on tousse, éternue, ou discute).
Les gants donnent un faux sentiment de sécurité et des études montrent que les porteurs de gants se touchent bien plus souvent le visage, et risquent plus de se contaminer en les enlevant.
Porter des gants est donc inutile, sauf pour les personnels soignants qui réalisent des prélèvements ou des gestes à risque et qui ont appris à les mettre et à les enlever.
Ce sont donc les gestes barrières (se laver fréquemment les mains, tousser dans son coude, utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter après utilisation) et les mesures de distanciation sociale qui sont les plus efficaces.
Puis-je me contaminer en manipulant le courrier, un colis ou le journal ?
Le risque de tomber malade en manipulant le courrier ou un colis est extrêmement faible et, à ce jour, plutôt théorique. Il n'existe, en effet, aucun cas documenté de personne qui a été infectée en ouvrant un colis ou en lisant un journal.
Mais comme on n’a aucune donnée scientifique, il vaut mieux prendre ses précautions : après avoir manipulé du courrier, un colis ou le journal, il vaut mieux jeter l'emballage et se laver les mains. Idem après avoir lu le journal. Il est possible de laisser le courrier et les paquets reposer pendant 24 heures avant de les manipuler.
Doit-on se changer et prendre une douche en rentrant des courses ?
Sauf si une personne infectée vous a éternué ou toussé dessus, cela ne semble pas nécessaire. Une personne malade peut expulser des gouttelettes de salive remplies de virus, mais la plupart d'entre elles tomberont rapidement sur le sol (moins d’un mètre). Dans certaines circonstances, certaines petites particules virales peuvent théoriquement flotter dans l'air pendant environ une demi-heure, mais celles-ci ont tendance à rester dans l’air et ne se déposent pas sur les vêtements.
Si l’on respecte la distanciation sociale et si l’on ne fait que des visites à l'épicerie ou à la pharmacie, les experts s'accordent à dire qu'il n'est pas nécessaire de changer de vêtements ou de prendre une douche en rentrant chez soi. Il faut cependant toujours se laver les mains.
Faut-il secouer ses vêtements ou faire la lessive plus souvent ?
Les virus, en général, peuvent se déposer sur les vêtements (à partir des gouttelettes de salives) et être, ensuite, relargués dans l'air en secouant ses vêtements. Cependant, il faudrait beaucoup de virus pour que cela soit vraiment un problème, en tout cas bien plus que ce qu'une personne normale rencontrera en se promenant ou en allant faire ses courses.
Il faut donc continuer à faire ses lessives normalement car, alors que certains virus peuvent être difficiles à nettoyer, le nouveau coronavirus, comme le virus de la grippe, est entouré d'une membrane grasse (« membrane lipidique ») qui est très vulnérable au savon. Laver ses vêtements avec une lessive ordinaire, conformément aux préconisations pour le tissu, puis les passer au sèche-linge, est donc suffisant pour éliminer le virus.
Bien sûr, le problème est différent pour les tissus qui sont en contact étroit avec une personne malade (draps…). Ceux-ci doivent être manipulé avec des gants, en veillant à ne pas les secouer. Ce linge sera lavé avec l'eau la plus chaude possible et sera séché complètement.
En pratique, le simple fait de laisser le linge reposer un moment réduit également les risques, car le virus va se dessécher et se décomposer.
Combien de temps le virus peut-il rester viable et infectant sur un tissu ?
Les connaissances sur la durée de vie de ce nouveau coronavirus sur les surfaces proviennent d'une étude publiée dans le New England Journal of Medicine qui a montré que le virus peut survivre jusqu'à trois jours sur des surfaces en métal dur et en plastique et jusqu'à 24 heures sur du carton. Mais elle n'a pas porté sur le tissu.
Néanmoins, la plupart des spécialistes des virus pensent que les constatations sur le carton offrent des indications sur la façon dont le virus se comporte probablement sur le tissu. Les fibres naturelles et absorbantes du carton semblent provoquer un dessèchement plus rapide du virus que sur les surfaces dures. Les fibres du tissu produiraient probablement un effet similaire. Ce type de virus a donc tendance à se décomposer plus rapidement sur les tissus que sur les surfaces dures et solides comme l'acier ou le plastique
Une étude réalisée en 2005 sur le virus qui cause le SRAS, une autre forme de coronavirus, apporte un autre élément de confirmation. Dans cette étude, les chercheurs ont testé des quantités de plus en plus importantes d'échantillons viraux sur du papier et sur une robe de coton. Selon la concentration du virus, il a fallu cinq minutes, trois heures ou 24 heures pour qu'il devienne inactif.
Faut-il désinfecter ses chaussures en rentrant chez soi ?
Les chaussures peuvent bien sûr héberger des bactéries et des virus, mais elles ne sont habituellement pas source d'infection. Quand on recherche des germes sur les semelles de nos chaussures, on retrouve différents types de bactéries, dont des bactéries fécales.
Une étude récente en Chine a révélé que la moitié des chaussures des professionnels de santé hébergeaient des coronavirus, ce qui n'est pas surprenant puisqu'ils travaillaient dans des hôpitaux avec des patients contagieux.
Pour autant, faut-il nettoyer ses chaussures en rentrant des courses ? Ce n’est pas certain car cela amène directement vos mains en contact avec les germes sur la semelle de vos chaussures ou sur le sol. Par contre, si vous avez un enfant qui rampe ou joue par terre, enlever ses chaussures et les laisser à l’entrée de votre logement, est sans aucun doute une bonne idée pour son hygiène.
Faut-il désinfecter régulièrement les surfaces ?
Les produits de nettoyage et les désinfectants couramment utilisés (eau de Javel, éthanol à 70°…) sont efficaces contre le virus de la COVID-19.
Les surfaces qui sont fréquemment touchées avec les mains doivent être nettoyées et désinfectées deux fois par jour, notamment lorsqu’elles sont visiblement souillées. Il s’agit par exemple des poignées de porte, des boutons d’ascenseur, des interrupteurs d’éclairage, des poignées de toilettes, des comptoirs, des surfaces d’écran tactile et des claviers…
Comment prévenir une rechute ?
Avoir fait une infection au coronavirus ne protège pas forcément une personne contre une nouvelle infection, d’une part parce que toutes les formes d’infection ne développent pas des anticorps à la même vitesse et avec le même niveau (il est possible que la production d’anticorps soit retardée et limitée dans les formes mineures), d’autre part parce que l’on ne sait pas s’il sont protecteurs et pendant combien de temps (dans le SRAS, les anticorps produits chez les malades sont protecteurs pendant 3 ans environ).
Un essai de sérothérapie, basé sur l’administration d’anticorps recueillis dans le sang de malades guéris est en cours.
Selon le gouvernement français, « après avoir rencontré un virus, notre organisme développe des défenses immunitaires appelées anticorps, lui permettant de se défendre contre ce virus. Après l'infection au coronavirus, nous ne savons pas encore bien si ces anticorps sont efficaces et pour combien de temps. Bien que nous soyons encore à un stade précoce pour se prononcer sur cette question, de l'avis des scientifiques les premières données semblent rassurantes, car ce jour, aucun cas réellement confirmé de re-contamination ne semble avoir eu lieu ».