La meilleure approche « thérapeutique » est de prévenir l’apparition d’une algodystrophie.
Il est ainsi nécessaire de mieux prendre en charge la douleur postopératoire en milieu orthopédique et traumatologique, de limiter la durée de l'immobilisation, et de mettre en place des protocoles de rééducation individualisés et progressifs pour limiter le risque de développer un SDRC de type 1. L’immobilisation d’un membre pour traumatisme ou prise en charge d’une douleur doit être restreinte au maximum car, selon les recommandations, « elle peut induire et pérenniser un SDRC ».
Des approches préventives par vitamine D avant chirurgie ont été proposées, sans preuve formelle de leur efficacité.
Une supplémentation en vitamine C peut être recommandée dans un but préventif à la dose de 500 mg/j durant 15 jours après une fracture du poignet.
Une approche éducative doit être proposée au malade afin de le rassurer et de favoriser cette mobilisation rapide après chirurgie ou traumatisme.