Quand faut-il évoquer une ascaridiose ?
Le diagnostic d’ascaridiose doit plutôt être évoqué au retour d'un pays tropical.
Lorsqu'on est atteint d'ascaridiose, le plus souvent, peu de symptômes sont présents. L'ascaridiose peut sinon être évoquée en cas de troubles digestifs (diarrhées, douleurs du ventre) ou de toux associée à de la fièvre, ou de l'urticaire, notamment en cas d'apparition des symptômes après un voyage en zone tropicale.
Parfois, la constatation de la présence de vers dans les selles peut aussi amener à évoquer le diagnostic.
Comment diagnostiquer une ascaridiose ?
Le diagnostic peut être fait par la découverte de vers dans les sous-vêtements ou les selles.
Il peut aussi être fait par un examen parasitologique des selles : le laboratoire analyse les selles à la recherche d'œufs du parasite. Cet examen doit être fait au minimum deux mois après la contamination, délai à partir duquel la femelle parasite présente dans les intestins évacue les œufs par l'anus.
Enfin, une prise de sang peut donner une indication si elle retrouve sur la Numération-Formule-Sanguine (ou NFS) une élévation de certains globules blancs, les polynucléaires éosinophiles ou « hyperéosinophilie ».
Avec quelles autres maladies peut-on confondre l'ascaridiose ?
L'ascaridiose peut être confondue avec d'autres parasitoses intestinales, le ver solitaire, dont le nom scientifique est taenia, ou avec l'oxyurose. Il s'agit également d'infections parasitaires au cours desquelles on peut retrouver des vers dans les intestins et dans les sous-vêtements et qui peuvent provoquer des troubles digestifs.
En cas de taenia, les vers sont en forme d'anneau et l'infection peut provoquer également une perte d’appétit et de l'urticaire.
En cas d'oxyurose, les vers sont de petite taille et ronds, la maladie peut provoquer, notamment chez les jeunes enfants, des démangeaisons de l'anus, de l'irritabilité. Ces deux maladies sont plus fréquentes en France que l'ascaridiose, dont le diagnostic doit plutôt être évoqué au retour d'un pays tropical.