Puberté et vie sexuelle : comment prévenir les risques associés ?
La puberté marque souvent le début de la vie sexuelle. Outre le plaisir de la découverte, des risques existent.
Pour se protéger des infections sexuellement transmissibles, dès le premier rapport sexuel et tant que l'on n’a pas de partenaire stable avec qui effectuer un test VIH, il est indispensable d'utiliser un préservatif (masculin ou féminin).
Une grossesse non désirée peut également survenir dès le premier rapport sexuel, le préservatif peut en limiter les risques mais comme il existe des risques de rupture, une contraception associée doit être envisagée. Une consultation préalable avec son médecin ou au planning familial est nécessaire pour discuter de cela et choisir la contraception adaptée.
En cas de questionnement sur sa sexualité, ce qui est fréquent et normal pendant l'adolescence, il ne faut pas hésiter à en parler à un proche de confiance ou un professionnel comme le médecin, l'infirmière scolaire ou un lieu d'écoute dédié comme le Fil Santé Jeunes par téléphone.
Comment bien manger pendant la puberté ?
Lors de la puberté, l’appétit augmente car la croissance est rapide. Il faut donc majorer les apports mais veiller à garder une alimentation bien équilibrée pour limiter le surpoids et se sentir bien dans son corps et sa tête.
Quatre repas par jour sont nécessaires : petit déjeuner, déjeuner, goûter, dîner. A chaque repas, il faut manger des céréales, légumineuses ou féculents. Il est aussi important de manger au moins 5 fruits et légumes par jour, pour les apports en vitamines et en fibres, ainsi que 3 ou 4 produits laitiers pour le calcium nécessaire à une bonne croissance et solidité des os.
Oeufs, poissons et viande doivent être consommés régulièrement. Comme à tout âge, il convient de limiter les apports en sucreries, gâteaux, boissons sucrées, aliments gras ou salés.
Comment bien dormir pendant la puberté ?
Le sommeil évolue pendant l'adolescence. Une moyenne de 8 à 10 heures de sommeil par jour est nécessaire entre 12 et 17 ans. Le rythme interne évolue, l'adolescent ressent le besoin de se coucher plus tard et de se lever plus tard le matin. Mais ce rythme pourtant physiologique n'est pas toujours compatible avec les obligations scolaires.
Pour éviter le manque de sommeil, qui favorise le manque de concentration et le mal être, il faut donc veiller à se coucher suffisamment tôt pour avoir un temps de sommeil suffisant. Pour favoriser un bon sommeil, il faut bannir l'utilisation d'écrans après 20 ou 21 heures. De plus les heures de sommeil doivent être régulières : les heures de lever et coucher ne doivent pas varier de plus d’une ou deux heures entre la semaine et le week-end.
Quel est le rôle des perturbateurs endocriniens sur la puberté ?
L'incidence des pubertés précoces a considérablement augmenté au cours des 20 dernières années. Les causes précises ne sont pas encore mises en évidence et plusieurs recherches sont en cours pour les étudier. Parmi les hypothèses, celles des perturbateurs endocriniens, une vaste famille de composés présents dans l'air, l'eau, l'alimentation, les produits d'hygiène et susceptibles d'interagir avec les hormones naturelles.
Actuellement aucune étude ne permet d'établir un véritable lien de cause à effet. Les causes sont très certainement environnementales mais intriquées. Les futures études à paraître devraient permettre d'en savoir plus. En attendant, limiter au maximum l'exposition à ces composés reste quoi qu'il arrive bénéfique pour la santé puisque déjà de nombreux risques pour la santé leur sont attribués.