Le coup de soleil modéré (brûlure du 1er degré) se manifeste le plus souvent par une rougeur associée à une chaleur de la peau, mais sans cloques, qui apparaissent sur la peau exposée, 6 à 24 heures après l'exposition.
La rougeur et la chaleur s’accompagnent d’un léger gonflement et sont en rapport avec une dilatation des vaisseaux superficiels de la peau (vasodilatation). Si l’on appuie avec le doigt sur la rougeur, la rougeur s’efface au point de pression puis réapparaît très vite. Des démangeaisons (prurit) liées à l’irritation des petits nerfs de la peau peuvent être ressenties pendant quelques jours.
Un coup de soleil modéré guérit en général en une semaine et disparaît sans laisser de coloration de la peau (pigmentation transitoire), ni de cicatrice. La région de la peau où siège le coup de soleil va peler (desquamation) ce qui consiste à éliminer la peau morte.
A un stade plus important, le coup de soleil est une brûlure du deuxième degré superficiel qui entraîne l'apparition de cloques (ou phlyctènes) dans les heures qui suivent l'exposition au soleil. Les cloques sont remplies d'un liquide transparent et sont entourées d'une zone rouge. La rougeur est douloureuse et blanchit lorsque l’on pose le doigt dessus.
La brûlure du deuxième degré superficielle avec cloques cicatrise généralement en deux semaines sans séquelles mais peut laisser des taches sombres sur la peau, qui sont lentes à disparaître.
Dans certains cas plus extrêmes, la brûlure est plus grave (deuxième degré profond). La brûlure va atteindre la partie profonde de la peau (le derme) et va alors s’accompagner de cloques dont le plancher est pâle car les vaisseaux sanguins de la peau ont été détruits. Dans ce cas, la douleur est faible car les terminaisons nerveuses des petits nerfs de la peau ont été brûlées.
Les allergies au soleil ne sont pas des coups de soleil mais peuvent se manifester par différentes formes.
La « lucite estivale bénigne » est la plus courante des allergies. Elle est provoquée par les UVA et se manifeste par une éruption de petits boutons et de plaques rouges qui démangent.
Cette allergie est plus visible sur les parties du corps qui sont découvertes : le décolleté, le haut du dos, les avant-bras et les jambes. Elle peut diminuer ou, au contraire, s'aggraver d'année en année.
Les « réactions phototoxiques et photoallergiques » se présentent comme des coups de soleil très impressionnants avec apparition en quelques heures et pour une exposition très modérée de douleurs avec rougeurs et bulles.
La caractéristique principale est la disproportion entre l’exposition solaire qui est très modérée et l’importance des réactions : une très faible exposition au soleil suffit à provoquer des réactions.
Elles sont provoquées par la prise de certains médicaments (par exemple, les antibiotiques de la classe des cyclines) ou l’application de produits (parfums, crèmes ou déodorants) : l’exposition au soleil de ces molécules aboutit à leur dégradation et la toxicité.