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Cor, durillon et œil-de-perdrix

Cor, durillon et œil-de-perdrix : des frottements ou un appui anormaux

Cors, durillons et œil-de-perdrix se manifestent par un épaississement, parfois douloureux, de la peau des mains et des pieds. Ils témoignent le plus souvent d’un frottement excessif ou d’un conflit avec la chaussure et peuvent gêner à la marche.

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Comment diagnostiquer les cors, durillons et œils-de-perdrix ?

Le durillon et le cor sont facilement reconnaissables, mais l’essentiel pour le médecin est de rechercher une anomalie de la posture (« statique ») des pieds à l’origine de ces problèmes : le soin du durillon est avant tout une correction posturale !
Le pied normal est un tripode avec un appui sur le talon et sur la base du 1er et du 5ème orteil et 3 arches osseuses entre ces points d’appuis qui sont maintenues en place par des aponévroses et des ligaments.
En vieillissant, il existe souvent un affaissement de l’arche antérieure du pied avec un appui anormal en regard de la base du 3ème orteil : le durillon qui apparaît alors en regard est la conséquence de cet appui anormal qui doit être compensé si on veut voir disparaître le durillon et éviter l’apparition de déformations supplémentaires.
De même en cas d’hallux valgus, seule une modification du chaussage et une protection de la protubérance osseuse par des coussinets d’exclusion, évitera l’apparition d’un corps. Dans certains cas, il sera nécessaire d’envisager une intervention chirurgicale correctrice.

Avec quoi peut-on confondre les cors, durillons et œils-de-perdrix ?

Face à ce qui ressemble à un durillon ou à un cor, il peut être nécessaire de connaître l’historique médical ou chirurgical de ces affections afin de les différencier avec une verrue plantaire.
En cas de douleur entre les orteils, il convient d’éliminer un « syndrome de Morton » : il s’agit d’une douleur liée à l’irritation d’un nerf situé normalement entre les orteils, mais qui est comprimé du fait d’une position anormale de ces derniers. La douleur est ici vive, déclenchée brutalement à la marche, de type décharge électrique ou « clou planté dans le pied ». La personne se déchausse et masse son pied. Entre les crises, il peut exister une baisse de la sensibilité (« hypoesthésie ») et des sensations anormales à type de fourmillements (paresthésies ») dans l’espace des orteils concernés par la douleur.