Quelques précautions permettent de mieux vivre avec une HBP. Il est conseillé de cesser de fumer et d’éviter l’alcool, le thé et le café qui aggravent les problèmes urinaires.
Il est toujours préférable de bien prendre le temps de vider complètement sa vessie et d’uriner régulièrement dans la journée.
Le médecin traitant doit être consulté régulièrement pour suivre l’évolution de l’HBP. Certains signes doivent faire consulter : une majoration de la gêne urinaire, la survenue de fièvre.
Certains médicaments, utilisés dans d’autres maladies, majorent les signes urinaires : les diurétiques, les décongestionnants (la pseudoéphédrine en cas de rhume) et les antihistaminiques (en cas d’allergie).
Les traitements de l’HBP peuvent avoir des effets indésirables. Les traitements médicaux alphabloquants causent parfois une hypotension artérielle et des troubles de l’éjaculation. Les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase sont parfois responsables de troubles de l’érection.
Les traitements chirurgicaux ont aussi leurs inconvénients, le plus fréquent (75 % des cas) étant l’éjaculation rétrograde. Le sperme n’est plus évacué à l’extérieur mais part dans la vessie. En revanche, l’érection est préservée.
Comme son nom l’indique, l’HBP est une maladie bénigne qui n’augmente pas le risque de cancer de la prostate et ne peut pas se transformer en tumeur maligne.
Ce sont deux maladies différentes qui touchent des parties distinctes de la glande. Mais il peut arriver qu’HBP et cancer de la prostate surviennent chez la même personne.