Quel est le suivi médical de la maladie de Parkinson ?
La maladie de Parkinson nécessite un suivi au long cours par plusieurs professionnels de santé : le médecin traitant, le neurologue, le gériatre, le kinésithérapeute, l’orthophoniste et l’ergothérapeute. Ce suivi vise à surveiller la tolérance du traitement, adapter les doses et les modalités de prise des médicaments et diagnostiquer une aggravation ou une éventuelle complication.
Il est important de respecter scrupuleusement les horaires de prise des médicaments indiqués par le médecin et de signaler tout effet indésirable ou signe inhabituel.
Il est utile de préparer la consultation chez son médecin en notant les changements constatés au niveau de la mobilité et des mouvements anormaux. Ces changements seront au mieux notés sur une feuille de surveillance avec leurs horaires, ainsi que ceux des prises de médicament.
Un soutien psychologique et une information claire peuvent être très utiles pour le malade et son entourage. Lorsque le handicap est important, il est possible de faire appel à des structures de prise en charge spécialisées.
Comment vivre au quotidien avec la maladie de Parkinson ?
L’exercice physique peut aider le corps à mieux faire face à la maladie de Parkinson. L’exercice régulier peut aider à préserver la force des muscles, la souplesse des articulations et un bon maintien postural du corps. Il peut également aider à affronter le stress quotidien.
Une alimentation saine et équilibrée est importante pour tout le monde, mais plus encore pour les malades souffrant de maladie de Parkinson. L’alimentation devrait inclure une variété des aliments des quatre groupes alimentaires : céréales, légumes et fruits, produits laitiers et viande.
La fatigue que ressentent de nombreux malades peut être due à la maladie elle-même, aux troubles du sommeil ou aux effets secondaires de certains médicaments. Il est important de planifier ses activités prudemment, en se donnant le temps nécessaire pour les accomplir. Il faut en particulier préserver un équilibre entre les périodes d’activité et de repos.
Pour les malades en âge de travailler, ils doivent contacter leur médecin du travail. A certaines phases de la maladie, il sera peut-être nécessaire d’avoir un arrêt de travail. De même, une adaptation de reprise du travail peut être envisagée : mi-temps thérapeutique sur une courte période, adaptation du poste de travail....
Lorsqu’apparaissent des troubles de l’équilibre, le risque de chute est nettement augmenté et il est important d’éviter les situations à risques. Une adaptation du logement et du poste de travail est alors nécessaire. L’ergothérapeute sera particulièrement utile pour le choix et la confection des aides techniques, ainsi que l’aménagement de l’environnement.
Comment être aidé au cours de la maladie ?
Il est important de s’informer et de se faire aider psychologiquement à tous les stades de la maladie de Parkinson, mais tout particulièrement au début. L’aide psychologique pour l’entourage peut également être importante.
Il ne faut pas hésiter à se tourner vers les associations de patients. Elles peuvent être d’une aide précieuse pour informer sur les services médico-sociaux et sur les aides possibles. Elles peuvent aider les malades et leurs familles dans les démarches administratives. Elles permettent également d'échanger avec d'autres personnes touchées par la maladie de Parkinson.
Il est également possible d’obtenir une information et une aide pour toutes les démarches administratives auprès des assistantes sociales et à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Celle-ci a pour mission d’informer et d’accompagner les malades.