La DMLA, ou dégénérescence maculaire liée à l'âge, est une maladie de la partie centrale de la rétine. Elle constitue la cause principale de malvoyance après 50 ans.
La rétine est la membrane sensorielle qui tapisse l’arrière de l’œil. C’est sur elle que vient se projeter une image qui est mise au point par le « cristallin ».
La « macula » est la zone centrale de la rétine : elle est responsable de la vision précise qui permet la lecture des petits caractères et la reconnaissance des visages.
La perte de la vision des détails s’appelle la « perte d'acuité visuelle ».
La DMLA, ou « dégénérescence maculaire liée à l'âge », est une maladie dégénérative de l’œil qui touche la rétine. La rétine est la fine membrane sensorielle qui couvre le fond de l'œil et qui est responsable de la vision des détails.
Les cellules sensorielles qui constituent la rétine permettent la vision, mais dans la DMLA, la détérioration touche spécifiquement celles de la « macula », une petite région circulaire à la partie centrale de la rétine. Cette zone sert à la vision centrale, fine et précise, c'est-à-dire celle qui autorise la lecture, l'écriture et la reconnaissance des détails. La vision dite périphérique est conservée dans la DMLA, mais elle est de beaucoup de moins bonne qualité. C'est pourquoi cette maladie ne provoque jamais de cécité totale.
La DMLA est la cause principale de malvoyance en France. Cette dégénérescence est dite « liée à l'âge » car c'est une maladie du vieillissement : elle se déclare après 50 ans et devient fréquente après 70 ans.
Il existe deux formes de DMLA :
• La DMLA atrophique, ou « forme sèche », est caractérisée par un amincissement de la macula. Elle provoque une baisse lente et progressive de la vision. C'est la forme la moins grave et la plus fréquente.
• La DMLA exsudative, ou « forme humide », est caractérisée par le développement de vaisseaux sanguins dans la macula. Ces néo-vaisseaux peuvent saigner et provoquer des pertes de vision parfois brutales.
Certaines familles sont davantage sujettes à la DMLA ; il semble donc exister un facteur héréditaire.
Fumer multiplie nettement le risque de survenue de la DMLA. D'autres facteurs de risque cardiovasculaires semblent aussi favoriser la maladie, tels que l'hypertension artérielle et l'obésité.