Un traitement efficace de la douleur au cours d’un zona, d’une intervention chirurgicale ou d’un traumatisme représente un élément majeur de la prévention des douleurs chroniques.
Dans la lombalgie, le repérage des lombalgies subaiguës et leur traitement intensifié ont une action préventive démontrée contre l’installation d’une lombalgie chronique.
Il est bien sûr nécessaire de vérifier qu’il n’y a pas une cause spécifique à traiter. C’est particulièrement le cas, par exemple, dans la lombalgie où le spondylolisthésis et les douleurs sur inflammation osseuse vertébrale type Modic I (« discarthrose érosive ») revendiquent d’un traitement spécifique.
Il convient ensuite de soulager la douleur et d’ajuster le traitement de la douleur, en recourant aux différentes molécules disponibles, et au besoin en passant par un centre antidouleur.
Lorsqu’on s’est occupé de la dimension physique de la douleur et qu’elle persiste, on doit s’occuper également de sa dimension psychologique. Car une douleur qui dure a inévitablement des répercussions sur le psychisme (anxiété, dépression,…).
Le soutien d’un psychiatre ou d’un psychologue, l’utilisation de l’hypnose, la sophrologie, la méditation, la relaxation et l’exercice physique, quand il est possible, ont un impact positif démontré et permettent souvent au malade de ne pas rester passif, ce qui augmente également le ressenti de la douleur.
Il faut également ne pas négliger la douleur sociale : la douleur isole le malade et l’isolement aggrave le ressenti de la douleur. Il faut donc essayer d’expliquer la douleur à l’entourage afin d’obtenir son soutien actif.
Enfin, il ne faut pas hésiter à réévaluer régulièrement la douleur et les options de traitement. Il existe des progrès médicaux d’une part, et des modifications de la douleur au fil du temps qui nécessitent des adaptations de la stratégie de traitement.