Les éternuements et le nez bouché et qui coule, qui récidivent à chaque exposition à l’allergène, sont assez faciles à évoquer en cas de rhinite saisonnière.
La cause de la rhinite allergique est parfois évidente : éternuement à chaque tonte de pelouse, crise d'asthme en présence d'un chat, rhinite ou asthme lors de séjours dans des maisons peu habitées (site habituel de prolifération des acariens), signes lors des jours de travail et qui disparaissent complètement pendant les vacances pour les allergènes professionnels... mais plus difficile en cas de rhinite permanente ou de forme associant rhinite saisonnière et rhinite permanente.
Pour poser le diagnostic de rhinite allergique, il est important de se poser les bonnes questions :
• Depuis combien de temps les signes sont-ils présents ? Est-ce qu’ils surviennent chaque année à la même période ou sont-ils présents toute l’année ?
• Y a-t-il une toux ou un essoufflement associés ? (qui pourraient être en faveur d’un asthme associé)
• Peut-on améliorer les signes en changeant d’environnement ?
• Quels sont les facteurs déclenchant ? (promenade, vent, fenêtre ouverte…)
• Est-ce qu’être en présence d’un arbre, d’une herbacée ou d’une graminée augmente les problèmes ?
• Y a-t-il un retentissement sur le sommeil ? L’état de fatigue ? La concentration ?
• Y a-t-il un retentissement sur les activités quotidiennes ? Le sport ?
• Y a-t-il des antécédents familiaux d’asthme, d’eczéma ou de rhinite allergique ?
Les tests allergiques sont ensuite nécessaires pour confirmer les causes profondes de la rhinite chez un patient.
Pour confirmer l’allergie, on réalise une analyse de sang comme un dosage des immunoglobulines E spécifiques (IgE), qui sont des témoins de la sensibilisation allergique. Une valeur normale permet d’éliminer une allergie et on ne fait donc ce dosage que lorsque l’on a un doute.
Pour découvrir le ou les allergènes en cause, certains médecins, les allergologues, peuvent pratiquer des tests cutanés (ou Prick-tests). Ces tests cutanés permettent de déterminer spécifiquement quels sont les allergènes responsables et, par conséquent, de permettre aux malades d’éviter d’être à leur contact ou de se traiter préventivement en cas de contact inévitable.
Les résultats aident en outre les allergologues à prescrire éventuellement une immunothérapie, ou désensibilisation, lorsqu’elle est nécessaire.