Il faut toujours suivre son traitement sur toute la durée prescrite.
La personne allergique doit également limiter les contacts avec l’allergène responsable (acariens, pollens, animaux, moisissures). Il est en effet possible d’adopter des « mesures d’éviction adaptées et quotidiennes » telles que : ouvrir les fenêtres au minimum 15 minutes 2 fois par jour, matin et soir, en évitant les heures les plus chaudes de la journée, diminuer la température intérieure qui favorise le développement des acariens et entretenir le système de ventilation et l’aération du domicile. Il faut aussi maintenir les animaux hors de la maison, ou au moins de la chambre.
Il faut aussi diminuer l’exposition aux polluants et aux agents irritants (tabac, dioxyde d’azote et composés organiques volatils).
Il vaut mieux éviter de fumer, même à la fenêtre, dans la maison d’un allergique. L’arrêt total de la cigarette est évidemment recommandé.
Dans certains cas, un changement de métier peut s’imposer.
L’immunothérapie spécifique, autrefois appelée « désensibilisation », pour la rhinite allergique, la conjonctivite et l’asthme existe depuis près de cent ans. Il s’agissait autrefois d’injecter au patient des doses de plus en plus importantes des substances allergènes afin de transformer progressivement sa réponse immunitaire à celles-ci. Désormais, les progrès techniques ont permis une meilleure purification des allergènes qui peuvent désormais être administrés par voie sublinguale pour certains, ce qui simplifie et améliore ce traitement immunothérapique. Habituellement, l’immunothérapie spécifique élimine la réponse immunitaire à l’allergène, ce qui marche s’il n’y a qu’un seul allergène responsable.