Le risque de survenue d'un accident vasculaire cérébral dépend de plusieurs facteurs de risque de maladie artérielle ou « athérosclérose ». Plus on cumule les facteurs de risque (hypertension artérielle, hypercholestérolémie, diabète, tabagisme, sédentarité, surpoids), plus la probabilité de développer un jour un accident vasculaire cérébral, et une autre maladie cardiovasculaire, augmente.
Le médecin traitant peut donner les conseils hygiéno-diététiques, et les traitements éventuels, qui permettront de réduire très notablement le risque d’athérosclérose et le risque d’accident vasculaire cérébral.
En cas de maladie du cœur potentiellement à l’origine d’embolies artérielles (« cardiopathie emboligène »), comme une fibrillation auriculaire, bien suivre le traitement anticoagulant qui a été prescrit par le médecin permet de prévenir la survenue d'un AVC.
Les patients qui ont été victimes d’un premier accident vasculaire cérébral sont exposés à un risque élevé de survenue d’un nouvel AVC. L’importance de ce risque et les mesures à mettre en œuvre pour prévenir les récidives dépendent de la cause du premier AVC, d’où l’importance d’un bilan diagnostique initial précis.
Selon les cas, la prise en charge des facteurs de risque de l’athérosclérose : hypertension artérielle, hypercholestérolémie, diabète, tabagisme, et l’administration de médicaments antiplaquettaires ou anticoagulants sont indispensables.
Un traitement chirurgical (ou par voie endovasculaire) des rétrécissements artériels ou des malformations vasculaires, permet de diminuer significativement le risque de récidive.
Un traitement anticoagulant pour une maladie du cœur à l’origine d’embolie est aussi très efficace s’il est bien suivi.