Les signes de la roséole sont très variables, peu spécifiques et passent souvent inaperçus. C’est pourquoi la maladie n’est que très peu diagnostiquée.
Tout d’abord, il existe une période d’incubation du virus de 5 à 15 jours pendant laquelle aucun signe n’apparaît. C’est une période muette pendant laquelle le virus se multiplie.
Ensuite, la fièvre monte et peut atteindre 39 à 40°C. Elle dure généralement 3 à 5 jours, puis s’arrête brusquement au moment où les boutons apparaissent. C’est la « phase d’invasion ». Cette éruption cutanée inconstante, appelée « exanthème roséoliforme », commence sur le tronc (thorax et abdomen) et s’étend rapidement au visage et aux racines des membres, tout en respectant les mains et les pieds.
Les boutons sont des petites taches rose pâle, lisses, de moins de 3 mm, « les macules ». Elles sont séparées par des intervalles de peau saine avec une surface douce et veloutée au toucher.
Ces lésions sont souvent discrètes et fugaces, car elles ne démangent pas et disparaissent en moins de 2 jours.
Le diagnostic de la roséole se fait principalement sur les signes cliniques de la maladie.
Il n’y a pas d’intérêt à réaliser des examens complémentaires, sauf pour éliminer une autre cause de rougeurs comme la rubéole.
La roséole n’est pas dangereuse, mais il faut consulter son médecin traitant pour être sûr qu’il s’agisse bien d’une roséole.
La roséole ne nécessite pas de consultation en urgence, sauf si l’enfant a moins de 3 mois avec de la fièvre, si la fièvre est supérieure à 40°C, si l’enfant a des convulsions ou s’il est confus avec des signes de déshydratation (soif, peau, muqueuses et langue sèches…).
En cas de « convulsion fébrile », il ne faut pas s’affoler, car bien prise en charge, elle n’est pas dangereuse pour les enfants et va s’arrêter si l’on refroidit l’enfant en le découvrant et en le couchant sur le côté. Il faut traiter la fièvre dès que la convulsion est finie et appeler le médecin traitant.
Il est préférable de l’appeler au téléphone avant de se rendre dans sa salle d’attente et de contaminer des personnes non vaccinées contre la rougeole.
Il faut juste faire attention au risque de déshydratation de l’enfant et au risque de convulsions lors de la fièvre.