Comment prévenir une infection génitale à chlamydia ?
Il n’existe pas de vaccin contre l’infection à chlamydia. Comme toutes les infections sexuellement transmissibles, la prévention de l’infection à chlamydia repose donc sur l’utilisation systématique de préservatifs (même pour la fellation). « VIH, chlamydia, syphilis… La meilleure défense, c’est le préservatif. »
Pour offrir la meilleure protection possible contre la chlamydia, le préservatif doit être utilisé pendant toute la durée de la relation sexuelle orale, vaginale ou anale et lors de chaque relation sexuelle.
L’utilisation d’un carré de latex pour couvrir la vulve ou l’anus pendant les relations orales diminue le risque de transmission de la chlamydia. Il est possible de fabriquer un carré de latex en le découpant dans un gant de latex ou dans un préservatif de latex non lubrifié.
Les personnes qui partagent des jouets sexuels peuvent diminuer le risque de transmission de la chlamydia en les recouvrant avec un préservatif. Elles doivent absolument changer de préservatif entre chaque partenaire.
Chez les jeunes, l’utilisation du préservatif est importante lors du premier rapport sexuel, mais les rapports qui suivent sont souvent moins protégés. Un tiers seulement des moins de 30 ans déclarent que leur dernier rapport était protégé, alors qu’en 2004, ils étaient 50 % à l’affirmer. L’usage du préservatif recule donc, alors que c’est la tranche d’âge qui déclare le plus souvent avoir changé de partenaire au cours des 12 derniers mois. Et ce n’est pas un test récent de dépistage du VIH qui explique cette décision. Le progrès des traitements antirétroviraux a certainement fait reculer la crainte d’une contamination dans cette tranche d’âge. Conséquence : le préservatif ne paraît plus indispensable pour se protéger.