Une démangeaison et une tension se font sentir sur un point des organes génitaux où apparaît habituellement l’herpès.
Après un ou plusieurs jours, des « vésicules » contenant un liquide clair se forment (« vésicules herpétiques »). Puis, rapidement, celles-ci deviennent opaques, se crèvent et une ulcération puis des croûtes apparaissent.
Le diagnostic de l'herpès génital est avant tout clinique, c'est-à-dire qu'il est fait à l'inspection des lésions par un médecin. Il ne s'agit pas d'un diagnostic toujours très facile, et il est important d'avoir une confirmation microbiologique du diagnostic au moindre doute. Elle repose sur la mise en culture des virus qui seront prélevés au niveau des lésions, idéalement au stade des vésicules ou des bulles, car elles sont très riches en virus.
La réalisation d'une prise de sang à la recherche d'une sérologie positive à l'herpès virus qui signe la présence du virus dans l'organisme n'a pas d'intérêt diagnostique étant donné la grande fréquence des infections dans la population.
La présence d'un herpès génital, qui est une infection sexuellement transmissible, doit faire rechercher de possibles autres maladies également sexuellement transmises (gonocoque, chlamydia, hépatite B, VIH…).
Il faut consulter un médecin en urgence si :
• L’herpès s’accompagne d’une forte fièvre.
• Les vésicules s’accompagnent d’un gonflement très important de la vulve ou du vagin.
Il est recommandé de consulter un médecin dans les jours qui viennent si :
• Les douleurs sont intenses.
• Les lésions ne disparaissent pas au bout de dix jours.
• Les récidives sont fréquentes (au moins six fois par an).
• L’herpès apparaît chez un nourrisson ou un malade immunodéprimé.