Pendant la période de stress aigu qui suit un événement traumatique, certaines mesures peuvent contribuer à prévenir l’évolution du trouble vers le mode chronique.
Il est important que la personne exposée à l’événement ne s’isole pas après un traumatisme et il est essentiel qu’elle en parle avec ses amis, sa famille, son médecin généraliste, voire un psychothérapeute ou d’autres personnes ayant vécu la même expérience. Mais certaines personnes préfèrent ne pas parler de ce qu’elles ont vécu. Dans ce cas, il est préférable de ne pas les contraindre à décrire leur expérience.
Le temps peut améliorer spontanément le trouble, mais cela peut prendre beaucoup de temps pour que la personne recouvre son bien-être. Le plus dur est parfois d’être confrontées à l’incompréhension des membres de l’entourage face aux sentiments exprimés.
Enfin, il est préférable de ne pas consommer d’alcool, de drogues ou de médicaments anxiolytiques (tranquillisants) ou de médicaments hypnotiques (somnifères), en dehors de ceux éventuellement prescrits par le médecin traitant. Il faut aussi planifier des activités de détente, d’activité physique et de relaxation.
Les groupes d’entraide sont la pour permettre à la personne d’exprimer ses émotions et de réaliser qu’elle n’est pas seule.
En l’absence d’amélioration, il vaut mieux que la personne consulte son médecin traitant ou un psychiatre. Son rôle sera de lui offrir la possibilité de parler de ce qui lui est arrivé de façon neutre et de lui apporter de l’information sur les possibilités thérapeutiques, qu’il s’agisse de psychothérapie ou de médicaments. Il importe de bien expliquer à la personne de quoi elle souffre et de lui expliquer qu'il est normal de réagir ainsi à un événement traumatique. Il est reconnu que la réponse au traitement sera meilleure si les interventions thérapeutiques sont faites rapidement après le diagnostic du trouble de stress post-traumatique.