L’origine des TOCs est complexe, il est donc difficile de prévenir leur apparition.
On sait qu’il existe des facteurs génétiques liés aux Troubles Obsessionnels Compulsifs et que les femmes sont aussi touchées que les hommes.
Les événements de la vie, comme un décès par exemple, peuvent provoquer du stress qui à son tour pourra générer des obsessions et la mise en place de rituels. Limiter les événements stressants et apprendre à gérer son stress peut aider à prévenir leur aggravation quand on souffre déjà de TOC.
Des activités relaxantes comme le yoga et la méditation apportent des bénéfices sur la gestion des compulsions et même des obsessions.
Une alimentation riche en tryptophane (un acide aminé naturel de la sérotonine), c’est-à-dire en riz et produits laitiers, permet aussi de réduire l’aggravation des symptômes (en combinaison avec les traitements).
Certaines plantes, comme le kava, la mélisse, la fleur de passiflore, la valériane ou encore le gotu kola, pourraient atténuer l'anxiété et donc prévenir les signes.
Le TOC envahit la vie de la personne dans tous les domaines. Le soutien de l'entourage est primordial pour une personne atteinte de TOC.
La famille est souvent impliquée, contre son gré, dans les rituels : pour aider son proche il ne faut pas prendre part aux rituels mais il faut éviter de lui mettre de la pression alors qu’il les accomplit.
Pour aider la personne à vivre avec ses TOCs, il faut en premier lieu garder toujours à l'esprit qu’elle ne contrôle pas ses pensées et ses rituels et que, au contraire, elle lutte en permanence contre eux. Pour cela, il lui faut agir progressivement, à son propre rythme, si elle ne veut pas se décourager. Même si le rituel ou l'obsession paraît ridicule ou bizarre, il ne faut pas les juger et il ne faut pas lui donner l'impression que ses pensées ou actions sont « folles ».
La règle la plus importante à suivre pour l’entourage d’une personne souffrant de TOCs, est de ne pas l'aider à accomplir ses rituels et ne pas apporter de réassurance aux obsessions. Plutôt que de choisir la facilité en entrant dans les rituels ou obsessions, la famille, et le patient lui-même, doivent réaliser que la seule façon d'aider la personne, est de l'aider à ne pas accomplir ses rituels. Il faut répondre à toutes les questions de l’adolescent, mais il ne faut répondre qu'une seule fois et il faut ignorer toute demande de réassurance en changeant de sujet : réassurer serait dans ce cas renforcer le problème.
En raison de l'irrégularité de l'évolution des TOCs, il est important de voir l'ensemble des changements depuis le début du traitement. Comparer au jour le jour est trompeur, car cela ne reflète pas les progrès. Evaluer plutôt les progrès de la personne sur une plus longue période tout en complimentant les petits progrès du quotidien. Ils représentent un grand pas en avant.
Pour le malade comme pour son entourage, il est possible de participer à un groupe de soutien pour partager son expérience et s’enrichir de celles des autres. Rencontrer d’autres gens qui ont le même problème, comprendre davantage la problématique et recevoir un appui et un encouragement peut être très salutaire. Les membres des groupes de soutien participent activement à leur guérison et connaissent souvent les meilleurs programmes thérapeutiques et centres de documentation au sein de leur communauté.