En cas d’artérite des membres inférieurs, une bonne hygiène de vie participe à la lutte contre les facteurs responsables de l’aggravation de l’artérite des membres inférieurs.
Les règles hygiéno-diététiques à respecter sont d’arrêter totalement et définitivement le tabac, d’adopter une alimentation équilibrée et de pratiquer une activité physique (essentiellement la marche), quotidiennement (30 minutes par jour) ou au moins 3 fois par semaine, sans atteindre le seuil de la douleur. Cela permettra d’améliorer le périmètre de marche. La pratique d’un sport est possible après avis du médecin traitant.
Il est très important de prendre soin de ses pieds et de les surveiller afin de signaler à son médecin l’apparition de toute plaie, car celle-ci risque de ne pas cicatriser.
• En l’absence de traitement chirurgical, des examens de suivi sont prévus régulièrement afin de suivre l’évolution de la maladie et de contrôler l’efficacité du traitement prescrit : une visite médicale avec palpation des pouls et mesure de l’index de pression systolique (IPS), un électrocardiogramme de repos (ECG), une prise de sang et des examens d’urines pour évaluer la fonction rénale, la glycémie à jeun et le bilan lipidique et la recherche de protéines dans les urines (« protéinurie »).
En fonction de l’évolution de l’artérite, d’autres examens peuvent être nécessaires : un échodoppler artériel des membres inférieurs et des autres artères si nécessaire (cou, cœur…).
• Après une opération chirurgicale de revascularisation, un suivi rapproché est nécessaire avec un examen clinique et un échodoppler des membres inférieurs à 1, 3, 6 et 12 mois après l’intervention et tous les ans par la suite. Tout ce suivi rapproché vise à détecter au plus tôt une éventuelle « resténose » (récidive de rétrécissement de l’artère).
Le suivi de l’artérite des membres inférieurs ne nécessite pas obligatoirement d’interruption du travail, surtout si celui-ci est sédentaire. En revanche, en cas d’intervention artérielle (revascularisation par « angioplastie », « endartériectomie » ou « pontage »), le médecin prescrira un arrêt de travail dont la durée dépend des conditions dans lesquelles le métier est exercé : l’arrêt de travail est plus court en cas de profession sédentaire qu’en cas de profession physique (port de charges lourdes ou non, tâches en station debout ou assise…) et de la nécessité ou non de nombreux déplacements (trajet entre le domicile et le lieu travail, conduite d’un véhicule …).