Il n’y a pas de méthode « de bon sens » vraiment efficace pour prévenir les attaques de panique, d’autant qu’elles surviennent généralement de façon imprévisible. Une prise en charge appropriée, tant pharmacologique que non pharmacologique, peut permettre d’apprendre à gérer son stress et éviter que les crises ne deviennent trop fréquentes ou trop invalidantes.
Afin de prévenir la survenue de nouvelles crises de panique, une bonne hygiène de vie est primordiale pour diminuer l’anxiété et pour la ramener à un niveau tolérable : bon équilibre entre le travail, le repos et les loisirs, alimentation équilibrée, pauvre en sucres, faible consommation de caféine, d’alcool et de nicotine, sommeil réparateur et suffisant, exercice physique régulier, activités de relaxation (méditation, relaxation, yoga). Il est également nécessaire de bien suivre son traitement et d’avoir un suivi psychologique.
Certains facteurs peuvent déclencher une attaque de panique. Ceux-ci varient énormément d’une personne à l’autre, et dans de nombreux cas il n’y a pas de facteur déclenchant clairement identifié, même si plusieurs études ont montré l'influence d'événements traumatisants vécus durant l'enfance, notamment en lien avec l'angoisse de séparation (peur de se séparer de ses parents). Parmi les facteurs qui sont néanmoins souvent retrouvés, on peut citer les facteurs stressant suivants : un contexte de difficultés relationnelles (divorce, licenciement…), de deuil ou de maladie, la consommation d'alcool, de cannabis ou de drogues (LSD, amphétamines...), certaines situations anxiogènes, comme les transports en commun, l’avion, la foule… et la prise ou l’arrêt brutal de certains médicaments, en particulier certains antidépresseurs.
La guérison peut prendre plusieurs mois, en particulier s’il existe d’autres maladies à prendre en compte (dépression, phobie, abus d'alcool ou de drogues).
La consultation et le diagnostic sont une étape primordiale vers la guérison de la maladie. La reconnaissance permet en elle-même d’apaiser l’anxiété autour des symptômes.
Le soutien de l’entourage et la bonne observance du traitement (psychothérapie et/ou médicament) sont essentiels pour favoriser une guérison sur le long terme.
L’hygiène de vie, les activités de relaxation et un équilibre entre sa vie professionnelle, personnelle et familiale permettent de prévenir les crises et leur anticipation. Petit à petit, il est possible de se libérer de ses conduites d’évitement et de retrouver une liberté au quotidien.