Le moyen le plus sûr à l’heure actuelle pour se protéger contre le VIH est le préservatif. Son utilisation correcte réduit à moins de 1 % le risque de transmission du virus du SIDA ou de n’importe quelle autre infection sexuellement transmissible.
Lorsque l’on a des rapports sexuels avec un seul partenaire régulier et que l’on souhaite abandonner le préservatif, la solution est d’aller faire un test de dépistage pour connaître son statut sérologique. Si les deux partenaires sont négatifs, le risque d’infection par le VIH est nul. Néanmoins, il faudra également être certain que les deux partenaires ne soient pas porteurs d’une autre maladie sexuellement transmissible comme l’hépatite B ou la syphilis.
Les préservatifs sont disponibles en grandes surfaces, pharmacies et centres de dépistage. Pour être homologués, ils doivent porter la mention CE et ne doivent pas avoir dépassé la date limite d’utilisation.
Pour sortir le préservatif de son emballage, il faut éviter d’utiliser des objets coupants ou les dents qui risqueraient de l’endommager.
Pour vérifier dans quel sens il faut le mettre, il suffit de le poser sur le pouce et passer délicatement le doigt sur le rebord du préservatif. Si le doigt glisse sans buter sur le rebord, c’est que le préservatif est dans le mauvais sens. Ensuite il faut s’assurer que le pénis est en érection, et il faut positionner le préservatif sur le gland. Il faut pincer le réservoir pour en chasser l’air, et dérouler le préservatif jusqu’à la base du pénis.
Une fois l’éjaculation finie, il faut se retirer le plus vite possible avant la perte de l’érection et tirer sur le préservatif afin de l’enlever du pénis en gardant le sperme à l’intérieur puis faire un nœud avec avant de le jeter à la poubelle.
La PrEP, pour « prophylaxie pré-exposition », est une pratique qui consiste à prendre le médicament contre le VIH avant de s’exposer à un risque de contamination.
La PrEP est prescrite uniquement dans des consultations spécialisées à l’hôpital sur rendez-vous et ne peut être délivrée que sous certaines conditions. En effet, elle s’adresse à des personnes qui n’ont pas été exposées au VIH de façon récente et qui sont très à risque comme les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes.
Avant la première consultation, le patient va recevoir un courrier lui demandant de réaliser une prise de sang au laboratoire pour se faire dépister pour le VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST). Ensuite, lors de la consultation, le médecin va revenir sur la vie sexuelle de la personne et faire un examen clinique pour vérifier qu’elle ne soit pas en primo-infection. Ensuite le médecin va rappeler les principes de base de la prévention et expliquer comment la prise de traitement va se passer. Un protocole bien établi sera proposé avec la prise d’un comprimé de bithérapie juste avant le rapport sexuel à risque ou en continu avec un comprimé par jour. Après sa consultation, le patient sera de nouveau convoqué pour faire un bilan avec le médecin qui le suit.
La protection contre la contamination par le VIH est de l’ordre de 86% selon l’étude française Ipergay. Mais attention, la PrEP ne protège pas contre les autres IST qui peuvent se transmettre sans l’utilisation du préservatif.
Non, contrairement aux idées reçues, il n’existe pas de vaccin contre le VIH à ce jour. Le développement se poursuit.
Le seul moyen actuel de se protéger contre le virus est donc le préservatif.
Parmi les infections virales qui peuvent être attrapées par voie sexuelle, on retrouve l’hépatite B qui provoque une inflammation du foie et augmente le risque de cancer, l’herpès génital qui donne des manifestations cutanées au niveau des muqueuses de la vulve ou de la verge, et le papillomavirus (HPV) qui est à l’origine de cancer du col de l’utérus.
Parmi les infections bactériennes, on retrouve la syphilis qui provoque l’apparition de plaie et de boutons sur le muqueuses génitales et qui peut évoluer vers des atteintes cérébrales, la chlamydiose dont la présence chez la femme peut conduire à de graves infections des trompes utérines et une stérilité ou encore la blennorragie gonococcique appelée familièrement la « chaude pisse ».