Une personne traitée pour un cancer de la prostate sera suivie à vie par son médecin. Cette surveillance a pour objectif de vérifier l’absence de récidive du cancer et le contrôle des effets secondaires de traitements.
Elle est très importante dans les cinq années qui suivent le traitement curatif. La fréquence optimale des consultations est tous les 6 mois pendant les 5 premières années, puis tous les ans par la suite.
Un examen clinique sera effectué pour chercher d’éventuels signes de récidives ou de complications, telles que des douleurs osseuses. Au niveau biologique, le taux de PSA devra être en accord avec la prise en charge thérapeutique choisie, tout comme le taux de testostérone.
Après un cancer de la prostate, la reprise d’une activité sexuelle est une des préoccupations récurrentes des hommes. Néanmoins, les complications liées aux traitements constituent un frein non négligeable. Absence d’éjaculation, douleurs à l’érection ou baisse de la libido peuvent perturber le couple dans ses moments intimes. Il est indispensable d’en parler à son médecin et de ne pas laisser s’amplifier le sentiment de gêne ou de honte que peut ressentir la personne. Des solutions existent, notamment des consultations avec un sexologue ou des urologues spécialisés dans les troubles de la sexualité.