La fréquence des comas acido-cétosiques a diminué en raison de l’amélioration de l’éducation des diabétiques : un diabétique bien éduqué ne doit pas faire de coma acidocétosique.
Les éléments essentiels de cette éducation sont l’apprentissage :
• De la surveillance quotidienne de l’équilibre glycémique pour adapter le traitement.
• De ne pas oublier de rechercher la cétonurie lorsque la glycémie capillaire est supérieure à 3 g/l ou en cas d’apparition des signes d’acétose.
• De la vigilance particulière vis-à-vis de situations telles qu’une infection, une extraction dentaire, une intolérance digestive, un long voyage, une erreur dans le traitement habituel (c’est-à-dire de ne pas négliger de multiplier les contrôles).
• De savoir ajouter au traitement habituel des suppléments d’insuline rapide sous cutanée, de 5 à 10 unités lorsqu’il existe une cétonurie et une glycosurie importante (répétées toutes les 3 heures tant que persiste la cétonurie).
• De comprendre que si après 3 ou 4 injections d’insuline rapide, la cétonurie persiste, il faut prendre contact sans délai avec son médecin traitant ou venir à l’hôpital.
• De comprendre que l’hospitalisation s’impose si les vomissements interdisent l’alimentation.
• De savoir qu’il ne faut jamais arrêter l’insuline pour ne pas risquer de coma acidocétosique.
• De posséder à la maison un flacon d’insuline rapide non périmée, même si l’insulinothérapie habituelle ne comprend pas d’insuline rapide et de savoir s’en servir en cas de déséquilibre.