Fini la bière entre amis après le travail. Soutenue par les autorités publiques anglaises, le « Dry January » fait fureur outre-manche. Ce défi consiste à ne pas boire la moindre goutte d’alcool en janvier. On recense près de trois millions de britanniques ayant pris le pari et, jusqu’alors, tenu bon. L’origine du « Dry January » est à mettre au crédit d’une femme : Emily Robinson.
En 2011, elle s'inscrit à son premier semi-marathon pour février. Elle n'aime pas courir donc, pour faciliter l'entraînement, elle décide d'abandonner l'alcool durant le mois de janvier. Rien de plus.
La force du mouvement s’explique par la variété des raisons pour l’adopter. Certaines personnes le voient comme une période de détox, d’autres pour ralentir la cadence ou encore pour retrouver une condition physique. La maladie n’est pas centrale, loin de là.
Des bienfaits indiscutables
La cure de 30 jours aide votre corps à trouver un équilibre. Une série d’améliorations physiques, physiologiques et psychologiques est vantée par les organisateurs du mouvement : un sommeil plus réparateur, la perte de poids, une meilleure peau... Des effets indiscutables sur un plan médical.
Une réalité sur laquelle surfe les pionniers du « Dry January » : « Si nous pouvions trouver un nouveau complément santé ou découvrir un super aliment qui aurait tous ces avantages, nous serions des millionnaires », s’amusent les responsables du mouvement. « Mais nous visons plutôt à vous offrir de l'aide, des conseils et des encouragements pour vous permettre de bénéficier de ces avantages gratuitement ».
Ils n’oublient pas de rappeler qu’une diète d’alcool sur un mois, c’est bien, mais un contrôle permanent tout au long de l’année, c’est mieux.