Petit déjeuner « zappé »
Si l’on demande à un enfant quel est son repas préféré, il répond « le petit déjeuner ». Pourtant, dans notre pays, il s’agit souvent – surtout les jours d’école – d’un moment pas assez privilégié. Et ils sont nombreux les tout-petits à souffrir de ce fameux « coup de pompe de onze heures », générateur de mauvais bulletins. La solution ? Augmenter le temps et la variété de ce petit déjeuner, au pire, glisser dans la poche un bon morceau de pain ou quelques biscuits.
Un enfant sur deux déjeune à la cantine.
Cette proportion est d’ailleurs très supérieure en ville. Comme il s’agit du repas le plus important, il est intéressant de s’y pencher un petit peu, pour constater que l’on mange mieux, équilibré et souvent avec plus de plaisir à la cantine. Celles-ci ont d’ailleurs fait de gros efforts pour se mettre petit à petit en accord avec les diététiciens.
Inactif et trop de télé,
Après l’école, le goûter reste une collation à laquelle on doit laisser liberté et fantaisie, en insistant toutefois sur le fait que les viennoiseries sont de vrais pièges à graisses cachées.?Vient enfin le repas du soir qui devrait être léger, sans télévision, plutôt dirigé vers un potage, un fruit et un dessert lacté et surtout dédié à la famille. C’est, comme le dit avec beaucoup d’intelligence Georges Pernoud, «l’université de la vie »...
Bref, tout irait bien dans le meilleur des mondes... Sauf que les petits obèses sont de plus en plus nombreux.
On a, en France, une fâcheuse tendance à n’accuser que les « Fast Foods ». C’est oublier que la responsabilité de tous ces kilos doit aussi être attribuée à la télévision et à l’ordinateur. D’abord parce qu’un enfant qui regarde un écran est immobile. Il ne brûle plus ses graisses. Au contraire, il les stocke ! Ensuite, la principale raison est la désynchronisation du message de faim à cause des publicités. En clair, il a faim au moment des publicités, entre les repas, et même si l’enfant ne grignote pas, il arrive à table sans appétit. D’où des troubles alimentaires.