C’est du moins une crainte logique si on se souvient de l’histoire du premier Marathon. En effet, un soldat grecque avait couru la distance exacte de la ville de Marathon à Athènes pour annoncer la victoire contre les Perses en 460 avant JC à son roi et s’écroula raide mort, sa mission accomplie…
Des cardiologues de plusieurs pays ont décidé de plancher sur le sujet de la dangerosité en effectuant des examens et des prélèvements sanguins deux jours et quinze jours après l’épreuve.
Des résultats rassurants
On observe certes de petites modifications mineures à l’issue de la course mais qui ont complètement disparu 2 semaines plus tard. Chez les hommes comme chez les femmes, il faut le souligner. Le cœur est un muscle et comme tous les muscles il se charge de déchets que l’on retrouve dans les prises de sang.
Mais c’est un muscle robuste qui récupère très vite… Sous réserve comme tous les muscles d’être entrainé ! Ceux qui courent le marathon sans préparation que ce soit physique ou diététique sont rares, et généralement ils ne finissent pas.
C’est tout de même un effort énorme. Le cœur va battre au moins deux fois plus vite pendant, en moyenne, de trois à cinq heures. Il y a une première précaution de base : ne pas dépasser, pendant la course la limite de la fréquence maximale à l’effort qui est de 220 moins l’âge. Par exemple, quelqu’un de 40 ans ne doit jamais dépasser 180 pulsations par minute.
Les conseils pour ceux qui veulent préparer un marathon
Il existe des dizaines de sites internet qui proposent d’excellents programmes en fonction de l’état de forme au départ. Mais il faut envisager une préparation de plusieurs mois.
Il n’est pas obligatoire d’un point de vue légal de consulter un médecin mais cela paraît plus prudent pour avoir une idée générale. Pour un conseil spécifique, il faut voir un spécialiste du sport, par exemple un cardiologue du sport.
Au moindre doute il effectuera une épreuve d’effort. Courir sur un tapis en même temps que le médecin vous fait un électro cardiogramme pour voir en temps réel comment réagit votre cœur.
Le risque de mort subite est très faible. Par exemple 8 décès sur 750 000 participants à Londres en trente ans et toutes chez des gens présentant des facteurs de risque évident.
Que dire à quelqu’un qui désire courir un marathon ? D’un point de vue cardiologique, le feu vert est facilement obtenu ! En revanche, si le cœur n’est pas un problème, ce n’est pas la même chose pour les articulations, qui demande un examen soigneux de la part de votre médecin pour être certain de ne pas transformer le coureur en invalide pour de longs mois !