Pour être certain de ne pas dépasser la quantité qui fait grossir, il est simple et logique de laisser un peu de nourriture dans l’assiette. Si vous êtes invité chez des amis, pour ne pas froisser la cuisinière, expliquez-en "scientifiquement" la raison, avec les arguments ci-dessous. Il vaut mieux gaspiller un peu que devenir obèse.
Il faut aussi s’interdire de manger directement dans l’emballage. C’est la mauvaise habitude, par exemple, lorsqu’on aime la cuisine asiatique. Passez par l’étape assiette, qui est la seule garantie de la taille de la portion. Dans la même logique, mieux vaut une portion individuelle que les formats familiaux ; c’est par exemple flagrant pour les glaces. Les industriels des produits alimentaires décident la plupart du temps de la taille des portions, en prenant beaucoup plus en compte le prix de revient que le besoin quotidien réel.
Il est indéniable que la portion alimentaire consommée est la plupart du temps la quantité d’aliments que chacun de nous décide de mettre dans son assiette. Plus l’assiette est grande, plus les portions le sont… et la consommation va avec. Une des solutions passe par l’utilisation d’assiettes plus petites. Ce n’est pas "tendance", c’est moins beau, mais le résultat est scientifiquement prouvé par plusieurs études.
Conseils pour mesurer les portions :
Cette technique nous vient du Canada. Pour éviter de tomber dans le terrorisme de la balance de cuisine qui devient vite un piège, on peut se servir des mains ou d’objets familiers pour déterminer ce qui constitue des portions raisonnables.
Aliments |
Taille de la portion conseillée |
Poulet, viande, poisson |
Paume de la main Smartphone |
Pâtes, riz, pommes de terre |
Taille du poing Souris d’ordinateur |
Légumes |
Les deux paumes ouvertes |
Yaourt, fromage blanc |
Balle de tennis |
Fromage |
Pouce |
Beurre, huile |
Extrémité du pouce |
Une astuce…
Rajouter des céréales à base de son au petit déjeuner : peu de calories, un transit amélioré. Bon pour le goût ? C’est moins évident !