Notre sommeil est constitué de cycles, dont la durée est immuable d’un individu à l’autre. Par exemple, même si vous avez décidé de vous offrir une vraie grasse matinée, vous avez pratiquement toujours la désagréable surprise de vous réveiller à la même heure que pendant la semaine. Alors vous essayez de vous rendormir, en écoutant votre radio, en regardant la télévision... Erreur ! Votre sommeil est alors extrêmement médiocre et vous vous levez plus fatigué qu’à votre réveil. Que faire ? Et bien dès que vous êtes réveillé, même si c’est tôt, levez-vous. Faites quelque chose d’agréable, que vous n’avez habituellement pas le temps de faire en semaine : un bon bain, un vrai petit déjeuner (c’est l’occasion de comprendre son importance), une discussion en famille... Si tout se passe bien, une heure plus tard, votre envie de sommeil reviendra, si elle est réelle.
Vous pourrez alors vous offrir une vraie grasse matinée efficace.
Faites la sieste
La sieste n’a pas franchement, dans notre pays, la cote d’amour qui est la sienne dans le sud. Signe de régression vers l’enfance ou prémices de la vieillesse, ou tout simplement symbole de la paresse, elle est pourtant inscrite dans notre patrimoine physiologique.
La sieste est un moment inscrit dans nos gènes, celui où l’organisme a très naturellement envie de redormir six ou sept heures après un premier réveil.
Alors que certains vous diront qu’une sieste trop longue amputera vos heures de sommeil la nuit suivante, il faut laisser faire la nature qui limitera votre sommeil à un cycle. En revanche, dès que la sensation de réveil est là, il ne faut pas céder à la tentation de s’offrir un deuxième cycle qui, lui, risque de perturber votre prochaine nuit.
Un cycle, cela signifie une durée de sieste différente pour chacun de nous, puisque ces cycles varient de 40 minutes à deux heures, selon les individus.