Alors que de nombreuses maternités ferment, que les délais pour avoir rendez-vous chez un gynécologue sont souvent très longs et que le Parlement vient définitivement d’adopter une proposition de loi pour réformer la formation des sages-femmes, Organon et l’institut de sondage Ipsos dévoilent une nouvelle enquête soulignant que les Françaises ne connaissent malheureusement pas bien les compétences de cette profession.
Diminution du nombre de gynécologues
Selon cette étude réalisée en mars auprès de 1000 femmes Françaises, 86% d’entre elles savaient qu’une sage-femme prépare à l’accouchement, mais moins de la moitié était au courant qu’elle peut prescrire une contraception et effectuer la pose d’un implant ou d’un stérilet.
Concernant les questions liées à leur santé sexuelle, seules 14% des femmes sondées ont dit consulter une sage-femme, contre 57% un gynécologue. "Pourtant, 19% des femmes ont rapporté avoir des difficultés à prendre rendez-vous avec un gynécologue, contre seulement 1% pour une sage-femme", souligne le rapport. "Face à la diminution du nombre de gynécologues, les sages-femmes assurent aujourd’hui un grand nombre de responsabilités médicales et peuvent être un relais indispensable pour la prise en charge des femmes françaises", estiment les auteurs de l’étude.
Que peut faire une sage-femme ?
Voici donc les principales attributions d’une sage-femme :
1. Assurer la surveillance, le suivi médical de la grossesse ainsi que la préparation et la pratique de l’accouchement.
2. Dispenser les soins postnataux de la mère et de l’enfant.
3. Accompagner les femmes tout au long de leur vie en assurant les consultations de suivi gynécologique et de prévention.
4. Proposer et prescrire l’ensemble des méthodes contraceptives aux patientes, y compris la contraception d’urgence et le préservatif.
5. Prendre en charge la pose, la surveillance ou le retrait du diaphragme et de la cape ; l’insertion, la surveillance et le retrait de contraceptifs intra-utérins ; la pose et le retrait de l’implant.
6. Dépister et traiter certaines infections sexuellement transmissibles.
7. Réaliser des interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse.
8. Pratiquer les vaccinations auprès des mineurs et des personnes qui vivent régulièrement dans l’entourage de la femme enceinte ou de l’enfant.
9. Concourir aux activités d’assistance médicale à la procréation.
Diminution du nombre de gynécologues
Selon cette étude réalisée en mars auprès de 1000 femmes Françaises, 86% d’entre elles savaient qu’une sage-femme prépare à l’accouchement, mais moins de la moitié était au courant qu’elle peut prescrire une contraception et effectuer la pose d’un implant ou d’un stérilet.
Concernant les questions liées à leur santé sexuelle, seules 14% des femmes sondées ont dit consulter une sage-femme, contre 57% un gynécologue. "Pourtant, 19% des femmes ont rapporté avoir des difficultés à prendre rendez-vous avec un gynécologue, contre seulement 1% pour une sage-femme", souligne le rapport. "Face à la diminution du nombre de gynécologues, les sages-femmes assurent aujourd’hui un grand nombre de responsabilités médicales et peuvent être un relais indispensable pour la prise en charge des femmes françaises", estiment les auteurs de l’étude.
Que peut faire une sage-femme ?
Voici donc les principales attributions d’une sage-femme :
1. Assurer la surveillance, le suivi médical de la grossesse ainsi que la préparation et la pratique de l’accouchement.
2. Dispenser les soins postnataux de la mère et de l’enfant.
3. Accompagner les femmes tout au long de leur vie en assurant les consultations de suivi gynécologique et de prévention.
4. Proposer et prescrire l’ensemble des méthodes contraceptives aux patientes, y compris la contraception d’urgence et le préservatif.
5. Prendre en charge la pose, la surveillance ou le retrait du diaphragme et de la cape ; l’insertion, la surveillance et le retrait de contraceptifs intra-utérins ; la pose et le retrait de l’implant.
6. Dépister et traiter certaines infections sexuellement transmissibles.
7. Réaliser des interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse.
8. Pratiquer les vaccinations auprès des mineurs et des personnes qui vivent régulièrement dans l’entourage de la femme enceinte ou de l’enfant.
9. Concourir aux activités d’assistance médicale à la procréation.