Un nouveau sondage piloté par les zOOms de l'Observatoire Cetelem et Harris Interactive a demandé aux Français quels étaient leurs souhaits pour vieillir heureux.

Santé et vie sociale

La santé et une bonne forme physique apparaissent d’abord comme la condition sine qua non d'une vieillesse heureuse pour 85% des Français, qui ne peuvent envisager l'épanouissement sans mobilité (77%) ou sans une vie active occupée par des loisirs (51%). Un enjeu qui dépasse même, notamment chez les plus âgés aujourd'hui, les thématiques financières (35%).

Autre enseignement du sondage : une vieillesse heureuse ne peut s’envisager sans la préservation de liens sociaux forts et bienveillants (55%). Les modes de vie partagés séduisent ainsi de plus en plus, comme par exemple la cohabitation entre seniors (73%) ou entre un doyen et une personne plus jeune (73%).

Numérique et maintien à domicile

Les Français pensent aussi que le numérique peut améliorer la qualité de vie des personnes âgées, car cela leur permet de lutter contre l'isolement (88%), d’améliorer leur confort de vie (88%) et donc d’accroître leur bien-être (82%). Les technologies les plus plébiscitées par les séniors sont les services connectés pour faire ses courses en ligne (85%) ou pour suivre sa santé (78%), les applications de messagerie et d'appel vidéo (80%), ainsi que la domotique (70%) et les robots d'assistance (73%).

Ces outils favorisent par ailleurs le maintien à domicile, une solution privilégiée par la majorité des Français (92%), loin devant toutes les autres. Moins de 3 sondés sur 10 pensent qu'une maison de retraite (27%) ou un EHPAD (23%) peuvent offrir une vieillesse convenable.

Les facteurs de second plan

La capacité à "rester jeune dans sa tête" (26%) ou avoir conservé une apparence peu altérée par l'âge (12%) ne sont pas non plus les symboles d’une vieillesse "réussie", selon les conclusions de l’enquête. Et si avoir des revenus confortables fait partie des critères d'une vieillesse heureuse aux yeux des Français, seuls 35% y voient un enjeu "très important". "Enfin, le fait de garder une activité professionnelle, qu'elle soit rémunérée ou bénévole (19%), et d'avoir une sexualité épanouie (17%) sont des facteurs qui comptent seulement au second plan", conclut le rapport.