Idéalement, il faudrait faire entre une et quatre séances de sauna par mois pour optimiser les bienfaits de ce moment de détente sur notre santé mentale et physique, d’après une nouvelle étude publiée dans la revue International Journal of Circumpolar Health.
L’humeur et le sommeil améliorés grâce au sauna
“[Cette étude] montre que les utilisateurs de sauna sont plus heureux, dorment mieux, ont plus d'énergie et évaluent mieux leur santé mentale et physique, [comparativement au] groupe qui n'utilise pas de sauna", indique Hans Hägglund, l’un des auteurs, dans un communiqué.
Lors de leurs travaux, les scientifiques ont demandé à 971 personnes de répondre à des enquêtes de santé et des questionnaires sur leur pratique du sauna. 66 % d’entre eux y allaient au moins une fois par semaine et constituaient ainsi le premier groupe, que les scientifiques ont comparé au second, dans lequel les participants n’y allaient pas.
Le premier groupe était composé d’un peu plus d’hommes que dans le second. Ceux-ci étaient aussi plus jeunes, plus insérés dans la vie active, pratiquaient plus d’activité physique et fumaient moins. En revanche, leur consommation d’alcool était plus élevée que dans le second groupe.
Faire plus de séances de sauna n’augmente pas les bénéfices
Après analyse des réponses aux questionnaires et aux enquêtes de santé, les scientifiques ont trouvé la fréquence idéale : il faudrait pratiquer une à quatre séances de sauna par mois pour obtenir les meilleurs bénéfices sur l’humeur, la qualité de sommeil et l’énergie. “Aller au sauna plus souvent, par exemple 2 à 7 fois par semaine, n'augmente pas les bénéfices sur la santé mentale ou physique ou le niveau d'énergie”, souligne Hans Hägglund.
À l’avenir, les scientifiques comptent poursuivre leurs recherches sur cette même base de données afin de mieux comprendre l’impact du sauna sur la santé mentale et physique. “Nous voulons aussi déterminer si des études peuvent être réalisées de manière plus contrôlée en laboratoire, conclut Hans Hägglund. Qu'est-ce qui nous fait mieux dormir, par exemple ? Nous voulons essayer de comprendre les causes profondes de ces relations positives que nous observons dans l'étude”.