La société, avec ses normes étroites et ses idéaux souvent inaccessibles, nous pousse à une auto-critique constante. Pourtant, au-delà des influences extérieures, nos croyances personnelles jouent également un rôle crucial dans notre perception de nous-mêmes.
Identifier les pressions externes
L’influence de la société sur notre perception de nous-mêmes est immense et commence très tôt, dès l'écoles où la différence peut être rejetée. Les idéaux de beauté, présentés comme universels et incontournables, dictent ce qui est considéré comme désirable.
Pour contrer ces influences, il est essentiel de développer un regard critique face à ces messages. Par exemple, en choisissant de suivre des comptes sur les réseaux sociaux qui valorisent la diversité corporelle pour aider à redéfinir ce qu’est la beauté.
Reconnaître les croyances limitantes
Outre les pressions extérieures, nos propres croyances renforcent souvent cette auto-critique. Nous avons tendance à nous comparer à des standards inatteignables, à penser de manière rigide (« si ce trait est négatif, tout en moi est négatif »), ou encore à mépriser notre valeur personnelle en fonction de notre apparence.
Ces schémas de pensée peuvent être désarmés en travaillant sur soi, par exemple en tenant un journal des pensées positives. Noter chaque jour trois choses, liées à son apparence ou à ses qualités internes peut aider à changer de perspective.
Adopter une approche bienveillante
L’acceptation de soi n’implique pas de renoncer à s’améliorer, mais de changer la motivation qui pousse à faire des efforts. Aimer son corps, non pas pour le conformer à des normes, mais pour tout ce qu’il permet d’accomplir (marcher, rire, créer, aimer !) permet de bien plus s'accepter.
En adoptant une alimentation saine et en pratiquant une activité physique qui vous plait, vous vous démontrez de l’amour envers vous-même. Même des petits gestes, comme prendre le temps, devant le miroir de remercier votre corps pour ce qu’il vous offre peut amorcer un changement profond.
En savoir plus : "Imparfaits, libres et heureux" de Christophe André.