Les palpitations correspondent à la perception inhabituelle des battements du cœur. Les causes sont nombreuses et habituellement bénignes. Mais, les palpitations ne doivent pas être négligées car elles peuvent révéler un trouble du rythme du cœur.
Les palpitations peuvent correspondre avant tout à une adaptation du cœur à une situation d’effort ou à une fièvre, mais aussi à une maladie du cœur (insuffisance cardiaque), une anémie ou des maladies hormonales (hyperthyroïdie, phéochromocytome).
Certains médicaments peuvent être aussi à l’origine de palpitations (digitaliques, diurétiques, laxatifs, traitements pour maigrir, hormones thyroïdiennes…).
En cas d’adaptation à un effort, à un stress ou une émotion, les battements du cœur sont très rapides et cela correspond à ce que les médecins appellent une tachycardie. La tachycardie est un rythme cardiaque rapide, le plus souvent régulier, généralement supérieur à 100 battements par minute.
En l’absence d’effort ou d’émotion, une tachycardie doit être explorée car elle peut correspondre à des maladies identifiable du cœur (maladie de Bouveret, syndrome de Wolf-Parkinson-White, bloc auriculo-ventriculaire…).
S’il s’agit de battement isolés, cela correspond généralement à des extrasystoles : ce n’est pas le battement extrasystolique qui est ressenti mais la pause correspondant au repos compensateur qui lui fait suite, et le battement suivant. Mais comme cela peut aussi être une pause cardiaque transitoire, c’est-à-dire un bloc auriculo-ventriculaire, les explorations sont indispensables.
S’il s’agit de battements amples et irréguliers, comme un « cognement désordonné dans la poitrine », il faut évoquer un trouble du rythme : fibrillation auriculaire (ou atriale), arythmie à type de bloc auriculo-ventriculaire ou de bigéminisme.