Quels sont les risques des troubles des règles ?
Les troubles des règles peuvent être le signe d’alarme pour une endométriose ou une maladie de l’utérus (polypes), des ovaires (kyste) ou du vagin (hymen non perforé).
Ils doivent donc amener les adolescentes et les femmes à consulter un médecin, car certaines de ces maladies peuvent faire courir le risque d’une stérilité.
Comment faire le diagnostic d’un trouble des règles ?
Le premier objectif du diagnostic des troubles des règles consiste à exclure des maladies organiques.
A cette fin, un interrogatoire détaillé avec prise en compte des signes cliniques (poids, proportions du corps, pilosité, état de développement des organes génitaux) et une évaluation précise du cycle menstruel de la personne depuis la puberté sont pratiqués.
L’interrogatoire sur la famille recherchera également d’éventuelles maladies métaboliques ou des troubles pondéraux (sous-poids ou surpoids).
Pour poser un diagnostic définitif, le médecin demande souvent à la femme de tenir durant quelques mois un journal dans lequel elle annote la fréquence, l’intensité et les douleurs des règles, ainsi que la date d’ovulation et d’éventuelles douleurs des règles (« métrorragies »). Un examen des glaires du col de l’utérus (glaires cervicales) est également instructif.
Puis le médecin demande des examens de laboratoire (coagulation sanguine, fonction thyroïdienne et hépatique) avec des dosages hormonaux.
D’autres examens peuvent être demandés en fonction de l’orientation donnée par le premier bilan : échographie du petit bassin, frottis du col de l’utérus, prélèvements de la muqueuse utérine, radiographies spécifiques avec produit de contraste (hystérosalpingographie) ou hystéroscopie (exploration endoscopique de l’utérus).