L’année dernière en France, 5 193 femmes se sont vues diagnostiquer un cancer de l’ovaire. Ce dernier est la première cause de décès des cancers gynécologiques dans l’Hexagone, et la quatrième cause de mortalité par cancer chez la femme. Particulièrement agressif lorsqu’il n’est pas diagnostiqué à temps, il a causé 3 479 décès en 2018. Pourtant, s’il est détecté assez tôt, les chances de survie sont de 80%.
Une maladie silencieuses aux signes trop mal interprétés
Le cancer de l’ovaire est réputé pour être "sournois". C’est-à-dire qu’une tumeur peut se former et s’installer sans faire de bruit, pendant plusieurs mois. C’est pour cela que bien trop souvent, les patientes reçoivent le diagnostic de la maladie lorsqu’il est trop tard.
Les premiers signes du cancer de l’ovaire sont les suivants: douleurs et anomalies pelviennes, douleurs lombaires, saignements, sensation de gêne, voire constipation. Il se développe généralement chez les femmes âgées de plus de 65 ans, d’où l’importance, vers cet âge, de faire un examen chez le gynécologue chaque année.
Il existe des personnes à risques
Un facteur est important lorsque l’on parle de cancers gynécologiques: la génétique. En effet, s’il existe des antécédents familiaux, comme une soeur, une mère ou une tante déjà atteinte d’un cancer dans le passé, il vaut mieux être attentive à l’apparition de symptômes.
Pour ôter le moindre doute, il faut effectuer un toucher vaginal. Ainsi le médecin peut détecter si l’ovaire possède une grosseur anormale ou non. De plus, l’examen pourra être accompagné d’un échographie pelvienne transvaginale.
Comment soigne-t-on le cancer de l’ovaire ?
Si le diagnostic d’un cancer de l’ovaire est posé, il existe deux options: la chirurgie et la chimiothérapie. Tout dépend du stade du cancer. S’il est peu avancé, le médecin peut uniquement retirer l’ovaire atteint. Sinon, il faudra retirer les deux ovaires, les trompes de Fallope ainsi que l’utérus et son col afin de retirer tout foyer de cellules cancéreuses.
En ce qui concerne la chimiothérapie, elle est envisagée lorsque le cancer est à un stade moyen ou métastatique. Il existe aussi d’autres traitements, telle que la thérapie ciblée ou encore l’immunothérapie, sur laquelle la recherche fait de nombreux progrès.