Alors que plus de 100 000 personnes dans le monde sont désormais touchées par le coronavirus, la France n'est pas encore passée au stade 3 mais l'épidémie continue de s'étendre dans le pays, le virus étant désormais présent dans toutes les régions de métropole et dans trois départements d'outre-mer.
Le bilan s'alourdit avec un nombre de décès en France qui est passé de 9 à 16 en une seule journée le 7 mars. Des mesures exceptionnelle avaient été annoncées la veille par le premier Ministre Edouard Philippe, concernant notamment la fermeture des établissements scolaires durant au moins deux semaines dans les départements de l'Oise et du Haut-Rhin qui sont actuellement les deux foyers les plus importants de l'épidémie.
Une deuxième parlementaire hospitalisée
C'est d'ailleurs un député du Haut-Rhin, Jean-Luc Reitzer, qui a été le premier parlementaire français touché par le virus. Il est toujours hospitalisé dans un état jugé sérieux et une de ses collègues de l'Assemblée dont l'identité et la circonscription n'ont pas été communiquées est elle aussi malade et a dû être hospitalisée..
Emmanuel Macron doit présider dimanche 8 mars un nouveau conseil de Défense pour faire le point sur l'épidémie et peut être annoncer de nouvelles mesures de prévention.
Alors que le nombre de victimes du coronavirus semble marquer le pas en Chine, pays d'où est partie cette épidémie, des questions se posent sur l'explosion des cas dans les pays européens. L'explication selon laquelle le coronavirus aurait déjà muté vers une forme plus agressive a été balayée par des chercheurs chinois qui, s'ils ont bien trouvé deux souches du virus, ont affirmé que les différences entre-elles étaient "minimes". Une autre thèse, en dehors du fait que l'épidémie est encore en Europe en phase d'extension, souligne les différences de climat entre les pays d'Asie et l'Europe où la fraîcheur des températures serait propice au virus.