La fin du confinement le 11 mai
Emmanuel Macron a annoncé près d'un mois de confinement supplémentaire. "L'épidémie commence à marquer le pas mais n'est pas maîtrisée", a souligné le président de la République. Mais il a tout de même fixé au 11 mai une première phase vers le retour à une vie plus normale, "seulement si la propagation du virus continue à ralentir".
Dès cette date, les sorties redeviendront donc plus libres et, surtout, les crèches, écoles et lycées seront réouverts progressivement. En revanche, pas de reprise des cours pour les universités. Et un retour au travail accompagné de règles sanitaires strictes.
En revanche, bars, restaurants et salles de spectacles resteront fermés.
Les tests et les masques multipliés
Chaque personne ayant des symptômes pourra être testée avec une priorité donnée aux aînés, aux soignants et aux personnes les plus fragiles. Toutes les personnes positives pourront être placées en quarantaine. Des masques seront mis à la disposition de chacun pour un éventuel usage systématique dans les transports en commun.
Des visites dans les établissements de santé seront facilités pour l'accompagnement des malades en fin de vie.
Le "tracking" envisagé
Une application pourrait être déployée pour repérer le parcours des personnes malades et identifier tous ceux qui auraient pu être contaminés. Un débat parlementaire sera organisé sur ce sujet.
Les frontières en dehors de l'Europe restent fermées.
Le système de santé honoré et renforcé
"Les personnels de santé ont tenu, les hôpitaux ont pu soigner tous ceux qui s'y présentaient", a souligné Emmanuel Macron en honorant l'implication des soignants. Il par ailleurs annoncé de lourds investissements à venir dans la Santé et une reconnaissance des professionnels de santé à travers une révision des rémunérations.
Le président a rappelé que depuis le début de cette épidémie, le nombre de lits de réanimation avait pu être doublé et que le transfert des patients vers les régions les moins touchées avait bien fonctionné.
La sortie de crise liée aux traitements et aux vaccins
"La première voie pour sortir de cette crise est celle des vaccins", a souligné Emmanuel Macron en précisant que cela pouvait prendre "plusieurs mois". Quant aux traitements, après la controverse sur l'utilisation de la chloroquine, le président a déclaré qu''"aucune piste ne sera négligée".