- Les cas contacts de personnes contaminées par le variant Omicron devront respecter une quarantaine de 7 jours
- Cette mesure s'imposera à tous, vaccinés ou non vaccinés
C'est un durcissement qui pourrait concerner beaucoup de personnes : face à l'émergence du variant Omicron, apparemment plus contagieux que ses prédécesseurs, les autorités sanitaires françaises ont annoncé samedi 27 novembre que tous ceux qui seront cas contacts de personnes infectées par ce variant du coronavirus seront contraints à l'isolement, qu'ils soient ou non vaccinés. Jusque-là, cet obligation de s'isoler sept jours ne concernait que les cas contacts non vaccinés ou immunodéprimés.
En annonçant cette mesure, le ministère de la Santé a souligné dans un communiqué envoyé aux professionnels et établissements de santé que toute personne ayant été en contact avec un cas "possible ou confirmé" du variant Omicron devait être considérée comme étant "à risque élevé" et placée en quarantaine.
Aucun cas de personne contaminée par ce nouveau variant n'a encore été répertorié en France. Mais des patients "Omicron" ont été confirmés en Belgique et en Allemagne.
Un nombre très élevé de mutations
Le variant, baptisé “Omicron”, porterait “un nombre très élevé de mutations”, a indiqué le virologue sud-africain Tulio de Oliveira lors d'une conférence de presse convoquée à la hâte. Au total, au moins dix mutations auraient été observées pour ce variant, contre deux pour le Delta et trois pour le Bêta. “Le souci est que lorsque vous avez autant de mutations, cela peut avoir un impact sur le comportement du virus, s’est inquiété Maria Van Kerkhove, responsable technique de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)sur la Covid-19, au cours d’un point presse virtuel tenu ce jeudi. Il nous faudra quelques semaines pour comprendre l'impact potentiel de ce variant sur les vaccins.”
L’OMS a indiqué “surveiller de près” ce nouveau variant et a convoqué le vendredi 26 novembre une réunion d’urgence. “Les premières analyses montrent que ce variant a un grand nombre de mutations qui nécessitent et feront l'objet d'une étude plus approfondie”, a ainsi expliqué l'organisation.